à notre époque, de partout sur la planète, une évidence émerge, à l'image de notre corps, renfermant des univers vivants imbriqués les uns dans les autres, de l'atome au corps sociale, en passant par les cellules, les organes, l'univers est présent en chacune de ses parties, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, formant un grand huit, la vie.
Dieu n'est donc plus à l'extérieur de soi, il est en chacun de ses composants qui sont Dieu comme nous le sommes tous, comme les globes célestes, les galaxies ou un photon.
dans le temps où Dieu était extérieur à soi, nous risquions les foudres d'un dieu colérique, nous nous soumettions plus ou moins à des diktats afin de se préserver de la punition suprême, dans l'espoir d'une paix éternelle. maintenant, l'idée est d'épanouir la part de dieu en nous, afin d'oeuvrer au mieux à ses dessins qui nous échappent. il s'agit en conscience d'être une partie du créateur. de ce point de vue, il est question de réaliser sa véritable nature pour se responsabiliser pleinement afin de s’émanciper des règlements et des carcans, cette démarche s'inscrit dans l'optique d'une élévation de l'humain, d'un élargissement du champ de conscience, d'une émancipation. l'homme entrerait dans l'age adulte.
mon interrogation se tourne vers la tradition. comment peut elle s'inscrire dans une telle révolution des esprits ?
un ménage s'impose de lui même.