[Quant aux dentistes, les prisonniers dans aucun pays ont le droit de convoquer leur médecin dans leur cellule.
Et pourquoi pas leurs maitresses tant que t'y es ?
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Le topic étant sur la condition des prisonniers, on va rester la dessus.
Ce n'est pas trés glorieux de ridiculiser une demande légitime de soins dentaires, pour des condamnés à des longues peines, comme le sont les prisonniers palestiniens. Du moment que le dentiste considère son patient avec respect, je me fou pas mal qu'il soit juif ou arabe.
On sait pertinement que sur les presque 5000 prisonniers à peine quelques centaines ont participé de près ou de loin à des actions terroristes.
Les autres à l'image du français Salah Hamouri sont des prisonniers politiques accusés d'appartenir à des organisations d'opposition à l'occupation militaire ou des manifestants lanceurs de pierres, certainement pas plus violents que les fameux "prix à payer" qui se recrutent chez les colons juifs.
Il serait temps qu'Israel se montre comme un état de droit et arrête d'imiter les dictatures voisines en matière de politique pénitentière. Les rapports des ONG de défense des droits de l'homme sont assez éloquents sur les dérives de l'état d'Israel. Le film documentaire mis en référence ci dessus n'étant qu'un exemple .
On va rester sur la question de la médecine pénitentiaire.
C'est un sujet que je n'avais jamais abordé et j'ai dû faire quelques recherches sur la réglementation française à cet égard, partant du principe que la loi française ne doit certainement pas être la pire qui soit.
Je cite " a) Un progrès incontestable : la loi du 18 janvier 1994 a permis de " faire rentrer l'hôpital dans les prisons "
Avant 1994, la médecine en prison s'appelait la " médecine pénitentiaire ", terme impropre résultant de la contraction de " médecine en milieu pénitentiaire ". La prise en charge des soins des détenus relevait de la seule compétence de l'administration. Un ou plusieurs médecins vacataires étaient désignés par le directeur régional des services pénitentiaires auprès de chaque établissement. Une infirmerie devait être installée à l'intérieur de la prison, à laquelle était attachée, à temps complet ou à temps partiel, un infirmier ou une infirmière.
Au 1er janvier 1994, près de 250 médecins, 141 infirmières pénitentiaires et 172 infirmières recrutées par la Croix-Rouge en application de la convention du 17 février 1987 conclue entre le ministère de la justice et la Croix-Rouge prenaient en charge la santé des détenus dans des conditions matérielles et de rémunération peu satisfaisantes, mais en faisant preuve d'un réel esprit de dévouement.
L'administration consacrait alors à la santé quelque 300 millions de francs de crédits pour une population carcérale de 53.777 détenus (au 1er juillet 1993)32(*).
Pour les soins dentaires, un chirurgien-dentiste était habilité par le directeur régional des services pénitentiaires, sur proposition du chef d'établissement, et après avis du préfet. Il était tenu de faire au minimum deux visites par mois, ce qui était dérisoire au regard des besoins de la population pénale.
Source : http://www.senat.fr/rap/l99-449/l99-44912.html
En tout état de cause, les prisonniers en France ne disposent pas du droit de choisir leur médecin, pour des raisons tout à fait compréhensibles et la France n'est pas en état de guerre.
Tu dois pouvoir comprendre que le légitime droit à la santé doit accompagner des contraintes de sécurité spécifiques dans le milieu carcéral, aussi bien en France qu'en Israël.