Va jusqu'au bout quand tu donnes un exemple, ne prend pas juste ce qui t'arrange.
Les deux assassins cd Faraq foda ont été condamné à mort et exécuté.
Ce genre de crime est puni en "terre d'islam"....
:
Apporte des preuves si tu es véridique.
Enseigner le coran, c'est autoriser l'assassinat, parfaitement halal, du non musulman.
SOUDAN
Janvier 1985 : Mahmoud Mohammed Taha fut condamné à mort et pendu à Khartoum, à plus de 80 ans. Il avait écrit un livre sur l’histoire de l’islam où il défendait l’idée de séparation du politique et du religieux (« Un islam à vocation libératrice », L’Harmattan, 2002). Il défendait l’idée que le message spirituel du prophète, tel qu’il fut révélé à La Mecque, est universel, mais que toute la construction juridique élaborée à côté, dans un contexte historique précis, n’était plus en phase avec la vie des musulmans aujourd’hui.
1991 : Ajjabna Mohammed devient apostat : il est renvoyé de l’Université. Rejeté par sa famille, il tente de s’enfuir ; on le met en prison, où il subit des tortures pour revenir à l’islam.
IRAN
1946 : Assassinat de Ahmad Kasrawi, historien, juriste et linguiste accusé d’incroyance par les Fida’iyyani Islam, et assassiné sous une fatwa pour hérésie.
1946 (mars) : l’écrivain Ahmed Kusravi est assassiné par des membres des associations unionistes islamiques.
1981 : Saïd Soltanpour, poète et metteur en scène du théâtre, est exécuté en raison de ses convictions politiques.
1982 : Ata Nourian, homme de lettres et membre de l’Union des écrivains, est exécuté en 1982, en raison de ses convictions politiques.
1984 : Ali Dashti, auteur d’un livre très critique envers l’islam, meurt en prison de mauvais traitements à 83 ans.
1987 : Autodafé à l’Université d’Ispahan : 80 000 livres sont brûlés.
1989 (février) : Exécution des écrivains iraniens Amir Nikaiin, Monouchehr Behzadi, Djavid Misani, Abutorab Bagherazdeh.
1989 : Exécution des poètes iraniens Saïd Soltanpour et Rahman Hatefi.
14 février 1989 : « Les Versets sataniques », roman de Salman Rushdie, sont déclarés blasphématoires par Khomeyni, qui appelle au meurtre de l’auteur « ainsi que de tous les éditeurs » du roman. Trois millions de dollars sont offerts en récompense à celui qui donnera la mort de Rushdie (un million seulement si c’est un non-Iranien). Attentats en juillet 1991 contre le traducteur italien à Milan et le traducteur japonais à Tokyo. Attentat perpétré sur les ordres des services de renseignement de Téhéran le 29 mars 1989 contre le recteur de la Mosquée de Bruxelles et son adjoint, qui avaient déclaré que Rushdie devait être jugé et se repentir comme l’exige la juridiction. Cette fatwa est toujours en cours parce que déclarée irrévocable, le seul pouvant l’abroger, Khomeyni, étant mort.
1992 : Freydoun Farrokhzad, poète et homme de spectacle, est assassiné en Allemagne, en raison de ses activités artistiques considérées comme blasphématoires.
1993 : Un dessinateur satirique, Manouchehr Karimzadeh, est condamné à dix ans de prison pour avoir dessiné un footballeur dont le visage ressemblait vaguement à celui de Khomeyni. Le directeur du journal est fouetté, de même que le dessinateur ; les peines ont ensuite ét réduites (article du « New York Times »).
1994 : Saiidi Sirjani, écrivain, essayiste et romancier, est assassiné en prison pour avoir publié à l’étranger ses ouvrages interdits en Iran.
1994 (mai) : Arrestation de l’universitaire et militant des droits de l’homme E. Sahabi pour avoir participé à un colloque en Allemagne, jugé comme une « manifestation anti-révolutionnaire ».
1995 : Ahmad Miralai, homme de lettres et traducteur de la littérature étrangère en persan, est assassiné, en raison de ses activités littéraires.
1996 : Ghafar Hosseini, écrivain, est assassiné en raison de ses activités au sein de l’Union des écrivains en Iran.
1996 : Reza Mazlooman, journaliste et écrivain, est assassiné à Paris, en raison de ses écrits sur la période pré-islamique en Iran.
1996 : Ebrahim Zalzadeh, éditeur, est assassiné, en raison de ses activités d’édition.
1996 : Ahmad Tafazoli, chercheur et traducteur, est assassiné en raison de ses activités.
1998 : Pirouz Davani, journaliste, est enlevé et assassiné en raison de ses activités journalistiques.
1998 (novembre) : Majid Sharif, sociologue, journaliste et traducteur dans un journal progressiste interdit, est assassiné.
1998 (décembre) : Mohammad Mokhtari, poète et écrivain, est retrouvé étranglé. Il avait essayé de créer une association d’écrivains libres.
1998 (décembre) : Mohammad Jafar Pouyandeh, traducteur et écrivain, est retrouvé étranglé en raison de ses traductions et de ses activités au sein de l’Union des écrivains iraniens.
1998 (novembre) : Assassinat par des islamistes de deux intellectuels iraniens : Darius et Parvaneh Foruhar.
1998 : Hamid Pour Hajizadeh, poète, est assassiné avec son fils âgé de 9 ans en raison de ses écrits.
1999 (février) : Le religieux réformateur Hadi Khamenei est battu à Qom par des étudiants islamistes.
1999 (novembre) : Arrestation du rédacteur en chef d’une revue iranienne pour « injures aux valeurs de l’islam ».
1999 (novembre) : Condamnation du journaliste Chamsolvaezin à trois ans de prison pour propagande anti-islamique.
2000 (août) : Hassan Eshkevari, religieux iranien, est accusé d’apostasie, de blasphème et d’hérésie.
2003 : Zahra Kazemi, journaliste, est assassinée pendant sa détention, en raison de ses activités journalistiques.
2004 : Ahmad Bayat Mokhtari, poète et musicien, est enlevé et écrasé sous une voiture à Chiraz, en raison de ses activités artistiques.
2006 (janvier) : La journaliste de l’hebdomadaire « Tamadone Hormozgan » Elham Afrotan est emprisonnée le 23 janvier 2006. Selon des informations, la journaliste serait dans le coma suite à une tentative de « suicide ». Induite en erreur par le titre d’un article émanant d’un site Internet qui prônait la lutte contre le sida, l’équipe de rédaction en a fait une reprise dans sa page « santé ». Il s’agissait d’un article satirique comparant la venue de l’ayatollah Khomeyni au sida. Les journalistes ont été appréhendés à Bandar-Abbas, au sud du pays, après la publication de l’hebdomadaire. Les médias proches du pouvoir, les organisations gouvernementales et les écoles coraniques en ont profité pour organiser des manifestations, qui ont abouti à la mise à sac et à l’incendie du siège du journal.
Depuis leur arrestation le 23 janvier, Elham Afrotan et six autres collaborateurs de son journal étaient harcelés afin d’avouer « qu’ils recevaient des ordres à l’étranger les incitant à insulter l’ayatollah Khomeyni ».
Par ailleurs, Ali Afsahi, critique de cinéma et ancien rédacteur en chef de la revue culturelle et sportive « Cinama-Varzech » (suspendue en 2000), collaborateur d’Emadoldin Ebaghi, journaliste et fondateur d’une association de défense des droits des prisonniers d’opinion, a été arrêté le 12 février sans motif officiel. Le journaliste avait déjà été arrêté le 30 décembre 2000, et condamné à quatre mois de prison par le tribunal spécial du Clerg.
EGYPTE
1925 : Le cheikh d’Al-Azhar Ali Abd ar-Raziq est radié de l’université et interdit de publication par ses pairs pour avoir proposé une séparation entre la religion et l’État.
1925 : Interdiction du livre d’Ali Zbd ar-Raziq « Islam et principes de gouvernement » pour hérésie.
1926 : Interdiction du livre de Taha Hussein « Poésie pré-islamique ». Taha Hussein est expulsé en 1931 de l’Université par le ministre pour ses intérêts pour la littérature pré-islamique.
1981 : Interdiction du livre de Fikri Al Aqad « Histoire de la langue arabe ». L’auteur écrivait que certains mots du Coran étaient d’origine égyptienne.
1985 : « Les Milles et Une Nuits » sont condamnées par le Tribunal des mœurs du Caire, pour atteinte à la pudeur et pour corruption des mœurs des jeunes. Le tribunal ordonne la destruction de 3000 exemplaires saisis, l’emprisonnement de l’éditeur et de l’imprimeur. Une autodafé publique a lieu.
1990 : Nasr Abou Zeid, professeur d’Université, qui a « commencé à penser l’islam de l’intérieur et à présenter une voie profondément réformiste (« Critique du discours religieux », Actes Sud, Sindbad, 1999), est menacé de mort par les islamistes pour avoir voulu historiciser le Coran. Déclaré apostat le 14 juin 1995 par la Haute Cour égyptienne qui lui ordonne de se séparer de sa femme, il doit quitter l’Egypte et s’installer en Europe.
Janvier 1992 : Une délégation de savants d’Al-Azhar demande la saisie de huit publications traitant de l’islam.
8 juin 1992 : L’intellectuel laïque Farag Foda est assassiné par les islamistes en juin 1992, après avoir publié « La vérité absente », et après que le cheikh de la mosquée d’Al-Azhar au Caire l’a déclaré quelques jours auparavant « apostat ». Les universitaires d’Al-Azhar condamnent les conditions du meurtre de Foda, mais ils estiment qu’il était un apostat, et qu’il méritait une mort légale.
Décembre 1992 : Sur ordre d’Al-Azhar, « au nom de l’islam, religion de l’État », les œuvres de Foda, rééditées en hommage, sont interdites et saisies.
14 octobre 1994 : Nagib Mahfouz, 83 ans, le plus célèbre écrivain égyptien, Prix Nobel de littérature en 1988, est poignardé au Caire par un jeune intégriste, et gravement blessé à la gorge. Cette tentative d’assassinat a été revendiquée par Al-Djamaa al-Islamiya. En 1959, puis en 1988, juste après son prix Nobel, les romans de l’écrivain égyptien avaient été censurés par l’université Al-Azhar.
1997 : L’université Al-Azhar prépare l’interdiction de 196 livres pour des raisons morales et religieuses.
1997 : l’université Al-Azhar prépare l’interdiction du livre d’Al-Qimany « Dieu du Temps » pour dérision envers la religion puis hérésie de « réécriture de la tradition musulmane ». Le livre est saisi dans les imprimeries.
1998 : l’écrivain Ala’a Hamed est poursuivi pour « injure envers l’islam » dans un roman.
Avril 2000 : L’écrivain syrien Haïdar Haïdar est devenu la cible des islamistes égyptiens pour son livre, « le Festin pour les Algue marines ». Son roman, édité pour la première fois en 1983 à Chypre, allait être réédité par le ministère de la culture en Egypte. Une campagne est menée contre le roman. C’est un journaliste du périodique « Ach-Chaab », organe du parti de l’Action, qui a lancé le premier cri de guerre dans un article intitulé : « Qui fait le serment de mourir avec moi ? Puissent vos mains être coupées ! Il ne reste plus que le Coran... Que se passera-t-il si nous disons que le premier ministre est de la merde ? » On demande la condamnation du ministre de la culture et des responsables de l’édition. On s’en prend aux personnages du roman, et le recteur d’Al-Azhar appelle à un cérémonial d’autodafé du roman dans un lieu public 2000 : « La liberté d’expression est bienvenue, mais tous les hommes de lettres doivent comprendre que cette liberté est restreinte par le respect de Dieu, du Prophète et des valeurs religieuses. »
2000 (mai) : Le président d’Al-Azhar dit des intellectuels qui critiquent la censure : « Ils veulent la liberté absolue, sans respecter les valeurs et la morale religieuse. »
17 mai 2000 : l’Académie des recherches islamiques, sous l’autorité d’Al-Azhar, émet une déclaration, diffusée par le bureau du Grand Imam de l’université, Mohammed Sayyid Tantaoui. Le roman est considéré comme contrevenant à l’islam - littéralement, pour « être sorti de ce qui est connu en matière de religion » (khuruj ‘amma hua maalum min ad-din). L’Académie a incriminé le ministère de la culture qui a entrepris la réédition de roman. Des milliers d’étudiants d’Al-Azhar ont manifesté. Suite à cette affaire, le ministère de la culture interrompt l’impression de trois autres romans condamnés pour atteinte à la pudeur.
Janvier 2001 : Le diwan d’Abu Nuwas était exposé dans la foire du livre au Caire mais n’était pas à vendre. Agissant comme un Saint-Office pour la salubrité de la pensée, l’Académie azharite des recherches islamiques continue son œuvre censuriale : elle n’autorise pas la diffusion d’un livre sur « La femme dans la pensée de Khomeyni », fait appel au « Comité de la censure sur les œuvres artistiques » pour qu’il saisisse un livre intitulé « Appel à la réflexion et à la méditation du Coran et de la tradition du prophète, etc. »
2001 : Nawal Saadaoui fait l’objet d’une plainte formulée par les islamistes ; une audience est fixée pour le 18 juin 2001. Elle est reconnue coupable d’atteinte à la religion. Aujourd’hui, elle est menacée de mort par les intégristes. Déjà, en 1981, elle a été emprisonnée pour onze ans en raison de son engagement et de ses écrits féministes.
2001 : L’auteur Salaheddin Mohsen et la prédicatrice Manal Manea sont condamnés à trois ans de prison, pour athéisme et blasphème contre l’islam.
INDE
1989 (février) : Emeutes à Bombay contre « les Versets sataniques » : 12 morts.
BENGLADESH
1993 (24 septembre) : Un groupe d’islamistes du Bangladesh prononce une fatwa contre Taslima Nasreen, la condamnant pour blasphème. Sa tête est mise à prix. Sous la pression des manifestations islamistes, un mandat d’arrêt sera lancé contre elle en juin 1994. Médecin, écrivain (son dernier livre : « Rumeurs de haine ») née en 1962 au Pakistan oriental, devenu en 1971 le Bangladesh. Ses chroniques dans la presse, ses critiques de la condition faite aux femmes, de la religion et du pouvoir religieux, puis son livre « Lajja » en 1993, qui relate les exactions contre la minorité hindoue au Bangladesh au nom d’Allah, ont provoqué la haine des fondamentalistes musulmans. Lors du Salon du livre national, ses livres furent brûlés en public. Un comité « Détruisez Talisma » fut mis en place, et elle n’eut plus le droit de se rendre au salon du livre. Les fondamentalistes ont envahi les librairies qui vendaient ses livres et tout cassé. Après une campagne de haine sans précédent, le gouvernement a confisqué son passeport et lui a ordonné de cesser d’écrire si elle voulait garder son poste de médecin dans un hôpital public. Elle a été contrainte de s’exiler. Depuis lors, elle continue son combat pour la laïcité et pour la liberté des femmes.
PAKISTAN
1995 (avril) : Fatwa d’excommunication contre le poète Mohammed Alvi par le mufti Shabbir Siddiqi d’Ahamdabad, pour une phrase dans un poème écrit dix-sept ans auparavant : « O Dieu, si tu es trop occupé pour nous rendre visite, envoie un bon ange pour nous guider ». 1998 : Condamnation à mort d’Ayub Masih pour blasphème.
2000 (octobre) : L’universitaire pakistanais Younus Shaik est arrêté et condamné à la prison à vie pour ses écrits jugés blasphématoires.
SYRIE
1977 (février) : Le président de l’Université de Damas est assassiné sur le campus par des islamistes.
2004 : Nabil el-Fayadh, chercheur et écrivain, auteur de plusieurs ouvrages interdits en Syrie et dans la plupart des pays arabes, est arrêté par les services de renseignements le 30 octobre 2004 à Damas. Comme lors des précédentes interpellations, l’incarcération fait suite aux plaintes déposées par l’un des savants en religion les plus intégristes, Mohammed Saïd Ramadan el-Bouti, de l’Université de la Charia de Damas. Il a par ailleurs été menacé de mort à plusieurs reprises par le cheikh wahhabite Khatib Khodra.
ARABIE SAOUDITE
En Arabie saoudite paraît un livre où un anathème général est lancé contre plus d’une centaine d’écrivains arabes morts et vivants : Salama Moussa, Shibli Shmmayyil, Naguib Mahfouz, Lufti as-Sayyid, Muhammad al-Jabiri, Shakir Shakir, Saïd Aql, Adonis... Ces auteurs sont toujours interdits dans ce royaume.
1992 (3 septembre) : Sur la grande place de la ville de Qatif, le poète Sadiq Melallah a été décapité au sabre. Son délit : blasphème et abjuration.
1993 : Une bande dessinée publiée dans le « Arab News » provoque l’arrestation de deux employés indiens ; selon les théologiens, elle remettait en cause l’existence de Dieu. Les deux hommes sont condamnés à 300 et 500 coups de fouet. Sous la pression internationale, ils sont pardonnés par le roi.
1993 mai : Emprisonnement pour quatre ans du professeur M. Al Awaji, intellectuel réformateur ; il est démis de ses fonctions et son passeport est confisqué.
2003 : Le quotidien « Al-Watan » relate l’agression dont a été victime l’un de ses journalistes, qui a requis l’anonymat. En pleine journée, à la sortie d’un restaurant, trois membres de la police religieuse (les « moutawa ») emmènent le jeune homme dans un poste de police où la torture est ouvertement pratiquée. Le chef du poste de police lui reproche d’avoir les cheveux longs et de travailler pour un journal d’« impies ». Outre les insultes et les humiliations, la police lui coupe les cheveux, en lui dessinant, comme à l’habitude, des trous au ras du crâne. Le journaliste se voit confisquer son agenda et une disquette sur laquelle se trouvaient ses reportages.
2003 (27 mai) : Le rédacteur en chef d’« Al-Watan », Jamal Khashoggi, est limogé, moins de deux mois après sa nomination, pour avoir autorisé la publication d’articles critiquant ouvertement l’establishment religieux, notamment les « moutawa » (police religieuse). Le gouvernement saoudien a cédé à la pression des religieux ultraconservateurs qui avaient condamné le journaliste, l’accusant notamment de « se moquer des gens vertueux » et de « propager le mal et la corruption » et avaient appelé au boycott du journal. Après les attentats-suicides du 12 mai à Riyad, attribués au réseau Al-Qaeda et qui ont fait 34 morts, le journal avait servi de tribune pour les écrivains et intellectuels réformistes du royaume.
2003 (fin juillet) : Le grand mufti interdit à l’auteur réformiste Abdulaziz al-Qasim d’exprimer ses vues dans le quotidien « Al-Madina ». Cette interdiction s’inscrit dans une large campagne d’intimidation des médias saoudiens engagée après l’attentat du 12 mai à Riyad. Si la presse paragouvernementale se félicite, timidement, des quelques réformes politiques annoncées par les autorités, celles-ci et l’establishment religieux ultraconservateur n’ont de cesse de réduire au silence les voix contestatrices qui jugent ces réformes trop restreintes et leur adoption trop lente. D’après Ali Al-Ahmad, un dissident saoudien basé à Washington, une centaine de journalistes, écrivains et intellectuels réformateurs auraient été censurés ou interdits d’écrire dans les journaux du royaume entre juillet et novembre 2003.
2003 (29 juillet) : le journaliste Hussein Shobokshi n’est plus autorisé à publier dans le quotidien « Okaz », suite à un article dans lequel il disait rêver du jour où les Saoudiens auraient le droit de voter, de débattre des droits de l’homme et les femmes le droit de conduire. Cette interdiction aurait été signifiée au journal par le ministère de l’information. Quelques jours plus tard, sa rubrique dans un autre journal, « Arab News », est à son tour supprimée et son émission politique, diffusée sur la chaîne à capitaux saoudiens « Al-Arabiya », est rayée de la grille des programmes. En juillet toujours, la chronique de l’écrivain Dawoud al-Shirian dans le quotidien « Al-Hayat » est suspendue. L’éditorialiste Mansour al-Nogaidan du quotidien « Al-Riyad » est quant à lui mis en congé pour une durée indéterminée. Comme Hussein Shobokshi, il affirme avoir reçu plusieurs menaces de mort.
Le Mouvement pour la réforme islamique en Arabie (MIRA), basé à Londres, s’est doté, en mai, d’une nouvelle chaîne de télévision, « Islah TV », diffusée par satellite. Fin août, la télévision cesse mystérieusement d’émettre. La fabrication des programmes, leur diffusion et l’émission du signal transitent via plusieurs pays européens. D’après Saad Al-Fagih, directeur du MIRA, de fortes pressions saoudiennes sur les différents opérateurs intervenant dans la diffusion de cette télévision sont à l’origine de cette interruption. L’opposant politique et porte-parole de « Islah TV », Saad Al-Fagih, avait été attaqué et blessé à coups de couteau par des inconnus qui s’étaient introduits chez lui à Londres, le 22 juin. Ils lui auraient dit en partant : « C’est un message du gouvernement. »
Fin août, le ministre de l’information émet des directives interdisant la publication des articles de Wajeha al-Huwaider, du quotidien arabophone « Al-Watan » et du quotidien anglophone « Arab News ». Ce geste intervient suite à la parution, fin mai, d’un de ses articles traitant du sentiment de désillusion de certains citoyens saoudiens à l’égard de leur pays et de leur tendance à se tourner alors vers les Etats-Unis.
Mohammed al-Harbi, enseignant, il est condamné à 750 coups de fouet, trois ans et quatre mois de prison, pour « atteinte à l’intégrité de l’islam ».
Mohammed al-Souheimi, enseignant saoudien, est condamné à 300 coups de fouet, trois ans de prison et interdiction d’exercer pour apostasie.
KOWEIT
Ahmed al-Baghdadi, enseignant d’université accusé de « dévalorisation de la religion », « d’insulte ou de dérision envers les préceptes de la religion » ou de « blasphème », est arrêté à plusieurs reprises.
1996 : l’« Arab Times » publie une bande dessinée américaine sur le viking Hagar ; il est représenté en prière et un voix sort des nuages pour dire après un long silence : « Pardon ? » ; une émeute est organisée contre le journal ; ses locaux sont détruits ; le directeur est poursuivi par la foule et reçoit des coups de feu.
2000 (janvier) : Deux femmes écrivains, Leyla ‘Uthman et ‘Alia Sha’ib, sont condamnées à un mois de prison pour outrage aux mœurs et à la religion.
JORDANIE
2000 (février) : Mossa Hawamda, poète, est accusé d’apostasie par un tribunal.
TURQUIE
Turan Dursun, ancien mufti turc devenu athée, est assassiné par les islamistes.
1993 : Assassinat d’intellectuels et de poètes alévis et kurdes dans l’incendie d’un hôtel à Sivas, où une réunion se tenait avec le traducteur des « Versets sataniques » de Salman Rushdie. Le dessinateur satiriste Asaf Koçak, militant des droits de l’homme et adversaire des islamistes, y meurt.
1998 (décembre) : Le journaliste Nuredin Sirin est condamné à vingt mois de prison pour avoir écrit : « Nous devons soutenir les opprimés même s’ils sont athées. »
ALGERIE
1973 : En Algérie, assassinat par des islamistes, du poète Jean Sénac.
1993 : S’ouvre en Algérie une hécatombe des intellectuels et artistes : assassinatsdeDjilaliLiabès(sociologue),AhmedAsselah(directeurdesBeaux-Arts),M’hamedBoukhobza(sociologue),Salah Djebaïli (recteur de l’université Bab-Ezzouar à Alger), Youssef Sebti (poète et écrivain), Abdelkader Alloula (dramaturge et metteur en scène), Mahfoudh Boucebci (psychiatre), Salah Chouaki (inspecteur de l’Education nationale), Azzedine Medjoubi (dramaturge), Dilalli Belkhanchir (pédiatre), AbderahmaneFaredeheb(économiste),FerhatCherkit,YoussefFathallah,Lamine Lagoui, et Ziane Farrah (journalistes)... La liste est douloureusement longue.
26 mai 1993 : Tahar Djaout, écrivain, poète et rédacteur en chef du magasine « Ruptures », est assassiné.
31 juillet 1993 : Merzag Baghtache, journaliste et écrivain, est blessé dans un attentat.
3 août 1993 : Rabah Zenati, journaliste de télévision, est assassiné.
9 août 1993 : Abdelhamid Benmenni, journaliste à « Algérie-Actualités », est assassiné.
11 septembre 1993 : Saad Bakhtaoui, ancien journaliste d’« El-Minbar », est assassiné.
28 septembre 1993 Abderrahmane Chergou, écrivain et journaliste, un des animateurs du FAM (Front de l’Algérie moderne), est assassiné devant chez lui.
2000 : juin : Fatwa de mort contre le réalisateur algérienM.Zemmouri,auteur du film « 100 % Arabica » consacré au raï.
MAROC
1975(18décembre) : Omar Benjelloun,leaderdel’Unionsocialiste desforces populaires (USFP) et directeur du journal « Almouharrir », est poignardé à mort par un groupe faisant partie de La Jeunesse islamique.
FRANCE
1989 : Manifestation à Paris contre « les Versets sataniques ».
1989 (septembre) : demande de saisie des « Versets sataniques » à Paris ; appel rejeté.
1994 (janvier) : « Affaire Claudia Schiffer » qui défile avec une robe sur laquelle sont écrits des fragments de versets coraniques : scandale en France dans les organisations musulmanes et dans les pays musulmans ; Chanel s’excuse, fait brûler les trois robes, exige la restitution de toutes les images de la robe ; son PDG déclare « qu’en aucun cas son respect de la religion musulmane ne l’aurait porté à commettre un sacrilège ou à offenser la communauté musulmane ».
GRANDE-BRETAGNE
1989 : 20 000 manifestants à Londres contre « les Versets sataniques ».
CANADA
Irshad Manji, journaliste et essayiste (« Musulmane, mais libre »), née ougandaise, de parents d’origine indienne, vivant au Canada, est régulièrement menacée de mort.
PAYS-BAS
Theo Van Gogh, cinéaste, est assassiné par un islamiste marocain pour avoir réalisé un film, « Soumission ».
Ayaan Hirsi Ali, députée hollandaise, d’origine somalienne, scénariste du film de Theo Van Gogh Soumission, est menacée de mort dans une lettre poignardée sur le corps du cinéaste assassiné. Cette lettre se termine par :
Je suis certain, O Amérique, que tu périras
Je suis certain, O Europe, que tu périras
Je suis certain, O Hollande, que tu périras
Je suis certain, O Hirshi Ali, que tu périras
Je suis certain, O infidèle fondamentaliste, que tu périras »
Je suis sur ce forum depuis 5 minutes et je remarque des posts islamophobes de ta part.
Pour ta gouverne, la charia est censée s'appliquer dans les pays musulmans et pas en terre étrangère. De plus la législation s'applique seulement sur les musulmans.
Et puis arrêtes les copier-coller stp. l'Algérie, tout comme KSA, sont des pays parmi tant d'autres ou l'Islam est hautement politisé et sert les sphères du pouvoir. Le terrorisme en Algérie fût un terrorisme d'état en premier lieu, avec aussi des fanatiques religieux qui ont lu le coran à l'envers. L'extremise politique attise les flammes de l’extrémisme, dans certains pays il est religieux dans d'autres il prend d'autres formes. Stop à ton caca pseudo-intellectuel.
PS: La preuve, c'est à toi de l'apporter. N'inverses pas les rôles. ;)
Apportes donc tes preuves, je suis converti à l'Islam. Et tu sais ce qui m'a convaincu? Les verités scientifiques contenues dans le coran ça se compte par 100aine, la science concorde parfaitement avec le Coran.
mais que l'occident les laisse enfin se débrouiller entre eux sans aucune intervention humanitaire ni financière
ils viendront implorer notre aide salvatrice comme à chaque fois! peuples incapables!
:
jamais BHL ne pourra dormir tranquille tant que dans ce monde, des musulmans et surtout des musulmanes souffrent du despotisme.
BHL veut que tous ces pays jouissent de l'état de droit, de la démocratie et des droits de l'homme.
Oui elle était connue depuis les Grecs anciens, disons alors, qu’à contrario de l’occident, l’Islam a eu ses lumières avant l’obscurantisme.
:
Mahomet est la source principale de la barbarie de l'islam.
Mahomet a interdit la musique, la danse, la sculpture, la poésie, la philosophie, en revanche il a exalté la violence, le fanatisme, l'intolérance religieuse et la misogynie.
S'il y a eu une brillante civilisation arabo-islamique, elle ne doit rien, absolument rien
à Mahomet.C'est Mohammed et non Mahomet (le non digne de louange en hebreux, ma etant la negation, homet = louange, soit tout le contraire de sa signification). Le prophète Mohammed dont la venue fut annoncée par Jesus (le prophète qui ne s'est jamais proclamé Dieu de son vivant) n'a fait que transmettre le message à son peuple. C'était un illettré il n'a rien inventé de sa tête...
Les armées qu'il affrontait c'était pas des saints hein... À coup sûr tu n'as pas lu son histoire et ses souffrances tout au long de sa vie. Ne dit on pas que les moins cultivés sont ceux qui s'étalent le plus.... Même principe qu'avec la confiture. Avec la foi tout est possible. Il en est la preuve
Des enfants forcés à manger du porc par des militants de l'extrême droite belge
L'islamophobie monte encore d'un cran en Belgique. Après ses attaques répétées contre la religion musulmane, voilà que le parti d'extrême droite flamande, le Vlaams Belang, provoque une nouvelle fois la colère et l'indignation de l'opinion publique.
Trois militants de ce mouvement politique ont réussi à pénétrer dans une école de la ville de Schoten (province d'Anvers) et ont forcé des enfants à manger des saucisses de porc alors qu'ils prenaient part à un barbecue halal.
« Ils ont intimidé des élèves et les ont forcés à manger des saucisses » raconte le directeur-adjoint de l'établissement scolaire, Jacques Gits. Il ajoute à propos de cet incident : « les élèves étaient choqués par leur raid inopiné et brutal ». Peu après cette intrusion, la direction de l'école a décidé de porter plainte entraînant une procédure judiciaire pour violation de domicile à l'encontre des militants concernés.
Filip Dewinter, le leader du parti d'extrême droite préfère tourner cette histoire en dérision : « C'était de l'humour. Les écoles devraient plutôt arrêter d'exposer les enfants à de telles activités culturelles ».