Les chrétiens ne se résument pas à Jésus. Il y en a eu d'autres depuis... Et ils ont pas mal tué.
C'est vrai.
"le christianisme a été sanguinaire en s´éloignant de ses textes,
l´Islam l´est en se rapprochant des siens".
Éric Conan
Quelques actes mémorables de Mahomet
Voici donc quelques exemples du récit d’Ibn Ishâq :
Le lavage des épées
Ibn Ishâq dit : Lorsque l’Envoyé d’Allah est rentré chez lui, il donna son épée à sa fille Fâtimah et lui dit : (p.588) « Lave le sang qui s’y trouve, ma fille. En effet, elle m’a bien servi aujourd’hui. »
‘Alî Ibn Abî Tâlib lui donna également son épée en lui disant : « Et celle-ci aussi, lave le sang qui s’y trouve. En effet, elle m’a bien servi aujourd’hui. » L’ envoyé d’Allah dit alors : « Si tu as bien combattu, Sahl b. Hunayf et Abû Dujânah ont également bien combattu avec toi » ;
L’affaire de Muhayyaisah et de (son frère) Huwaysah
Ibn Ishâq dit : L’Envoyé d’Allah avait dit : « tuez tout homme juif dont vous vous emparez. » Alors, Muhayyisah b. Mas’ûd sauta sur Ibn Sunaynah, un commerçant juif qui le fréquentait et faisait du commerce avec lui et le tua. Huwaysah b. Mas’ûd n’était pas encore musulman, et il était plus agée que Musayyisah. Quand Musayyisah tua Ibn Sumaynah Huwaysah se mit à battre Muhayyisah en disant : « Ô ennemi de Dieu ! (p.554) L’as-tu tué ? Peut être y a-t-il de la graisse dans ton ventre qui vienne de son argent ! »
Alors Muhayyisah répondit : « Je jure par Dieu que celui qui m’a ordonné de le tuer est quelqu’un qui, qui s’il m’ordonne de te tuer, je te couperai le cou ».
Cett parole fut la cause de la conversion de Huwaysah à l’Islam. En effet, Huwaysah lui dit : « Ha ! Si donc Muhammad t’ordonne de me tuer, tu me tueras ?! »
Muhayyisah répondit : « Oui, certes. Je jure par dieu que si Muhammad m’ordonne de couper ton cou, je le ferai. »
Alors Huwaysah dit : « Une religion qui te rend ainsi est quelque chose d’extraordinnaire ! » Et Huwaysah a (aussitôt) embrassé l’Islam.
(…)
Ibn Hishâm dit : Abû ‘Ubaydah, sur l’autorité d’Abû ‘Amrû al-Madanî m’a dit :
Lorsque l’Envoyé d’Allah a vaincu les Banû Qurayah, il prit de parmi eux à peu près 400 hommes juifs – et Banû Qurayah étaient les alliés des ‘Aws contre les Khazraj – il ordonna de les tuer. Les Khazraj se mirent à les massacrer, et ils s’en réjouissaient.
Alors l’envoyé d’Allah regarda les Khazraj et trouva que leurs visages étaient pleins de joie. Puis il regarda les ‘Aws, et ne trouva pas la même joie sur leurs visages. Il pensa que cela est dû au fait de l’alliance entre les ’Aws et les Banû Qurayzah. Mais il ne resta des Banû Qurayah que 12 hommes ; alors il les donna aux ‘Aws : à raison d’un homme de Banû Qurayah à deux des ‘Aws, et il dit : « Un tel frappe, et un tel achève de le tuer. »
Parmi ceux qu’il donna aux ‘Aws fut Ka’b b. Yahûda, qui était un grand notable parmi les Banû Qurayah. L’ Envoyé d’Allah le donna à Muhayyisah b. Mas’ûd et à Abû Burdah b. Nayyâr. Abû Burdah était l’homme à qui l’Envoyé d’Allah a permis d’égorger une chèvre pour le sacrifice de la fête des sacrifices. L’ Envoyé d’Allah dit : « Que Muhayyisah frappe Ka’b b. Yahûda et que Abû Burdah achève de le tuer. »
Musayyisah le fappa d'un coup qui ne l’a pas coupé, et Abû Burdah acheva de le tuer. (P.555)
Alors Huwaysah –qui était alors infidèle- dit à son frère Muhayyisah : « As-tu tué Ka’b b. Yahûda ? »
Son frère répondit : « Oui. »
Huwaysah dit : « Par Dieu ! Peut être de la graisse s’est formée dans ton ventre vient de son argent ! Tu es vil, ô Muhayyisah. »
Muhayyisah répondit : « Celui qui m’a ordonné de le tuer est celui qui, s’il m’ordonne de te tuer, je le ferais. »
Huwaysah fut étonné d’entendre cela et le quitta plein de stupeur. On rapporte qu’il se réveilla durant la nuit et s’étonnait de la parole de son frère Muhayyisah, jusqu’au matin, en se disant : « Par Dieu, c’est une (vraie) religion ! »
Puis il se dirigea vers le prophète et se convertit à l’Islam. Alors Muhayyisah composa des vers à ce sujet :
Le fils de ma mère me reproche le fait que si je suis ordonné de le tuer,
Je couperai les deux parties saillantes du crâne derrière ses deux oreilles avec une épée tranchante
Une épée qui a la couleur du sel et qui est bien fourbie,
Et qui ne faillira pas quand je m’en sers pour frapper
Je ne me réjouirais pas pourtant si je te tue volontairement
Même si par-là nous aurons la terre entre Busrah et Mâ’rib.
La bataille de ‘Uhud
(…)
Alors l’envoyé d’Allah s’apprêta au combat avec les septs cent hommes qui étaient avec lui. (…) le nombre des archers était 50 hommes. L’envoyé d’Allah lui dit (au chef des archers) : « Repousse les chevaux loin de nous au moyen des flèches, ne les laissez pas nous attaquer par derrière, que la bataille se déroule en notre faveur ou contre nous ; et tenez bon dans vos places en sorte que nous ne soyons pas atteints de votre direction. »
Puis l’Envoyé d’Allah s’habilla de deux cuirasses : l’une sur l’autre, et donna l’étendard à Mis’ab b. ‘Umayr, frère de Banû ‘Abd al-Dâr.
(Ibn Hisham dit : l’envoyé d’Allah donna le permis de combattre aux deux hommes suivants, qui n’avaient que 15 ans…)
(…)
Et toujours d’après lui, le slogan des partisans de l’envoyé d’Allah était, dans la bataille de ‘Uhud,ceci : « Tue ! Tue ! »
Le cas d’Abû Dujânah
L’Envoyé d’Allah dit : « Qui prendra cette épée à son prix ? »
Des hommes se pressèrent pour la prendre, mais il ne la leur donna pas, jusqu’à ce que Abû Dujânah Simak b. Kharashah, frère de Banû Sâ’idah, se présente pour la prendre et dit : « Et quel est son prix , Ô envoyé d’Allah ? » Celui-ci répondit : « Son prix est que tu frappes l’ennemi avec elle jusqu’à ce qu’elle soit pliée. »
Alors Abû Dujânah dit : « Je la prends à son prix, Ô Envoyé d’Allah ! »
Il la lui donna. Abû Dujânah était un homme courageux, et marchait avec fierté pendant le combat. S’il mettait un foulard rouge sur sa tête, c’était un signe pour les hommes qu’il allait combattre. Lorsqu’il prit l’épée de la main de l’Envoyé d’Allah, il fit sortir ce foulard-là, le mit autour de sa tête, et se mit à marcher entre les deux colones de guerriers en se balançant.
Ibn Ishâq dit : Ja’far b. ‘Abd Allah b. Aslam, mawlâ de ‘Umar b. al-Khattâb, sur l’autorité d’un ‘Ansarî de Banû Salimah m’a rapporté que l’Envoyé d’Allah , quand il vit Dujânah marcher en ce balançant, dit : « C’est une façon de marcher que Dieu abhorre, excepté dans une situation pareille. »
Ce que l’Envoyé d’Allah a subi dans la bataille de ‘Uhud
Ibn Ishâq dit : les musulmans furent mis en fuite. L’ennemi leur porta des coups (mortels) ; ce fut un jour de grandes épreuves, où Dieu a gratifié quelques musulmans du martyr jusqu’à ce que l’ennemi s’avançât auprès de l’Envoyé d’Allah : on lui lançait des pierres jusqu’à ce qu’il tomba sur son côté : sa dent incisive ( raba’yah) fut brisée, son visage fut blessé ainsi que sa lèvre. Celui qui lui causa cela fut ‘Utbah b. Abî Waqâs.
Ibn Ishâq dit : Humayd al-Tawîl, sur l’autorité de ‘Anas b. Mâlik, m’a rapporté que dans la bataille de ‘Uhud la dent incisive de l’Envoyé d’Allah fut cassée, et son visage fut blessé et d’où le sang coulait pendant qu’il disait : « Un peuple qui fait couler le sang sur le visage de leur Prophète, lors même qu’il les appelle à leur Seigneur, comment pourraient-ils réussir ? »
Dieu a révélé à ce sujet le verset suivant : « (Prophète !) Tu n’as nulle part à l’Ordre (divin) : ou bien (le Seigneur) reviendra (de sa rigueur) envers eux – ou bien il les tourmentera parce qu’ils ont été injustes. » (III, 128)
Ibn Ishâm dit : Rubayh b.’Abd al-Rahmân b. Abî Sa’îd al-Khudrî, sur l’autorité de son père d’après Abû Sa’îd al-Khudrî, a dit :
« ‘Utbah b. Abî Waqâs lança ( des pierres) ) l’Envoyé d’Allah ce jour-là et il brisa son incisive inférieure droite, et il blessa sa lèvre inférieure, et ‘Abd Allah b. Shihaâb ak-Zuhrî lui causa une blessure dans son front, - et Ibn Qami’ah blessa la partie supérieure de sa joue, et deux anneaux de son casque s’enfoncèrent dans sa joue, et l’Envoyé d’Allah tomba (P ;572) dans un de ces trous que fit Abû ‘Amir afin que les musulmans y tombassent sans le voir. Alors ‘Alî ibn Abî Tâîlb prit la main de l’envoyé d’Allah et Talhah b. ‘Ubayd Allah le leva ( de la terre) jusqu’à ce qu’il fût debout ; Malîk b. Sinân,le père d’Abû Sa’îd al-Khudrî, suça le sang qui se trouvait sur le visage de l’Envoyé d’Allah et l’avala. Alors l’Envoyé d’Allah dit :
« Celui dont le sang touche mon sang, n’entrera pas en Enfer. »
(…)
Ibn Ishâq dit : l’envoyé d’Allah avait dit, lorsque l’ennemi l’entoura: “Quel homme sacrifiera son âme pour nous ? » -d’après al-Husayn b. ‘Abd al-Rahmân b. ‘Amrû b. Sa’d B. Mu’âd, d’après Mahmûd b. ‘Amrû- qlors Ziyâd b. al-Sakan et 5 hommes des ‘Ansârs – (…) un homme après un autre homme, chacun se tuant en sa défense, et le dernier d’entre eux fut Ziyâd ou ‘Umârah, qui combattit jusqu’à ce que ses blessures le rendirent incapables de mouvoir se bras et ses jambes. Puis un groupe de musulmans retournèrent et les repoussèrent loin de lui. (P.573)
(…)
Les gens qui protégaient l’envoyé d’Allah
Ibn Ishâq dit : Abû Dujânah se mit comme bouclier pour protéger l’envoyé d’Allah: il se courba autour de lui et les flèches tombaient sur son dos, en sorte que beaucoup de flèches l’atteignirent.
Sa’d b. Abî Waqâs lançait des flèches pour portéger l’envoyé d’Allah. Sa’d dit : J’ai vu l’Envoyé d’Allah me tendre les flèches en disant : « Lance, mon âme et ma vie sont à toi ». Même il me tendit quelque fois des flèches sans lames et dit : « Lance-les ! »
(…)
Le meurtre de ‘Ubayy b. Khalaf
( de retour de la défaite de ‘Uhud)
Lorsque l’envoyé d’Allah monta dans le défilé (al-shi’b ; défilé de la montagne où l’on pouvait se désaltérer) ‘Ubayy b. Khalaf le rejoignit en disant : « Ô Muhammad ! Que je ne sois pas sauvé si tu es sauvé ! » Les gens dirent alors : « Ô envoyé d’Allah ! Faut-il que quelqu’un de nous aille à sa rencontre ? »
L’envoyé d’Allah répondit : « Laissez-le » ; Quand ‘Ubayy s’approcha, l’envoyé d’Allah prit la lance de la main d’al-Hârith b. al-Simmah. D’après ce qu’on m’a rapporté, lorsque l’Envoyé d’Allah prit la lance, il la secoua de telle manière que nous autres nous fûmes lancés loin de lui comme les mouches piquantes s’envolent loin du dos d’un chameau quand il les secoue ; Puis l’Envoyé d’Allah le frappa d’un coup dans son cou si fort que ‘Ubayy tomba de son cheval en dégringolant plusieurs fois.
Ibn Ishâq dit : ‘Ubayy b. Khalaf avait coutume , d’après ce que m’a rapporté Sâlik b. ‘Ibrâhîm b. ‘Abd al-Rahmân b.’Awf, de rencontrer l’Envoyé d’Allah à Makkah et de lui dire : « Ô Muhamad ! J’ai un cheval qui s’appelle al-Awd, et à qui je donne chaque jour comme fourrage un faraq (12 livres) de millet. Je te tuerai pendant que je le monte. » Alors l’Envoyé d’Allah lui répondit : « Mais c’est moi qui te tuerai, si Dieu le veut ! »
Lorsque ‘Ubayy retourna après cela à Quraysh le cou déchiré sans gravité (apparente) et le sang retenu, il dit : « Par Dieu Muhammad m’a tué ! » On lui dit : « Tu es vraiment fou ! Tu n’as pas de mal. »
Il répondit : « Il m’avait dit à Makkah : je te tuerai, par Dieu, s’il crache sur moi il me tuera. » Cet ennemi de Dieu mourut à Saraf (des suites de sa blessure), durant le voyage de retour à Makkah.
Vous voulez d’autres exemples des exploits du « Prophète » des musulmans ??? …comment il commandita des assassinats par dizaines, comment il poursuivit ses razzias, mit en esclavages femmes et enfants, et conquit ainsi par la guerre et la terreur une première étendue de Dar-al-Islam ?
Bien évidemment d’autres extraits seront publiés sur ce site…mais nous ne saurions que trop vous conseiller d’aller vous même à la source.