Il me semble que vous n'avez pas tout lu, Faberius: ce sont les agriculteurs eux meme qui affirment qu'ils preferent payer + cher des etrangers..ce n'est pas tant par manque de main d'oeuvre que par manque de main d'oeuvre en mesure de faire aussi bien le job que ces equatoriens en question.
D’autres producteurs affirment être « contraints » de recourir aux Equatoriens. Christophe Paillaugue, asparagiculteur et président de la coopérative Copadax, en fait partie :
« Ces travailleurs équatoriens, on les paie de 20 à 25% plus cher que la main d’œuvre locale, donc si on fait appel à eux, c’est qu’on n’a pas le choix
Un renfort vital pour le département, premier producteur national. Depuis une dizaine d’années, les gens du coin boudent la saison des asperges.
Certains tentent le coup, s’inscrivent, commencent la récolte et abandonnent deux jours plus tard, laissant les exploitants avec leurs asperges sur les bras, racontent plusieurs agriculteurs comme Evelyne Margariti à Ychoux :
« A cause du manque de ramasseurs, des hectares entiers pourrissaient dans les champs. On s’est retrouvé à deux doigts d’arrêter la production
Je vais vous donner un exemple concret: imaginons que demain je me retrouve au chomage et que je me présente pour récolter des asperges..sachant que je suis très peu sportif, peu endurant au long travail physique et maladroit comme pas deux, je vais sans doute en faire deux fois moins que n'importe quel équatorien en ayant l'impression de m'etre demené comme un damné (ce qui, eu égard à mes aptitudes naturelles à ce genre de boulot, sera certainement vrai). Si tu ajoutes à cela la chaleur et la consommation d'eau que cela entrainera chez moi, je doute etre un brillant element.
PS: Et je sais de quoi je parle, mon père est agriculteur...et si il m'est arrivé d'aider à la ferme durant des vacances universitaires, ca durait 3 jours car mon père ne me supportait pas longtemps, limite si je le ralentissais pas dans son travail
Votre cas personnel ne représente peut être pas les capacités de milliers de chomeurs. Trop facile de supposer que la main d'oeuvre ne sera pas qualifiée. D'ailleurs les agriculteurs interrogés insistent plus sur le problème de recrutement.