et quand la valeur n'attend pas le nombre d'années, cette jeune canadienne a trouvé ce procédé antivieillissement :
Info rédaction, publiée le 10 mai 2012
Une jeune Canadienne de 16 ans a remporté un concours de biotechnologie, après avoir découvert une substance antioxydante pouvant freiner le vieillissement. Celle-ci serait composée de nano-particules présentes dans la fibre de bois.
C'est une découverte surprenante qu'a faite Janelle Tam. Cette Canadienne seulement âgée de 16 ans a identifié une nouvelle substance capable de retarder le vieillissement. Une trouvaille qui lui a valu de remporter le premier prix, accompagné d'un chèque de 5.000 dollars, de l'édition 2012 du Sanofi BioGENEius Challenge, dont le jury est composé de chercheurs éminents venant du Conseil national de recherches Canada.
Pour faire cette découverte, la jeune lycéenne scolarisée à Ottawa a passé plus de quatre heures par jour pendant six mois à travailler dans le laboratoire d'une faculté de chimie sur une molécule bien particulière : la NCC ou nano-cellulose cristalline. Présente dans les arbres, celle-ci serait un antioxydant puissant, potentiellement supérieur aux vitamines C ou E, car elle est plus stable et son action dure plus longtemps, selon les résultats obtenus par l'adolescente arrivée de Singapour il y a cinq ans.
Mais Janelle Tam est allée encore plus loin dans ces travaux. En effet, elle a réussi à "coupler" chimiquement la NCC avec des nano-particules de carbone, les buckminsterfullerènes ressemblant par leur forme au ballon de football, ce qui leur vaut le surnom de footballène. Au final, elle a ainsi obtenu un "couple" de molécules agissant "comme un aspirateur" et capable de neutraliser les radicaux libres nuisibles observés dans le corps humain et liés au vieillissement.
Un marché de 250 millions de dollars ?
La NCC, dont la grandeur se mesure en millièmes de cheveu humain, est non-toxique, stable, soluble dans l'eau et renouvelable, puisqu'elle vient des arbres, a indiqué la jeune chercheuse qui a bien failli abandonner il y a quelques mois croyant que ces recherches n'aboutiraient pas. La molécule étant également plus forte que de l'acier, souple et ultra-légère, ses utilisations potentielles seraient même virtuellement illimitées, explique un communiqué relayé par l'AFP.
Ainsi, un institut national de recherche sur les forêts, FPInnovations, prédit que son marché pourra valoir jusqu'à 250 millions de dollars dans la décennie à venir. Néanmoins, les recherches devront bien entendu être approfondies avant que cette substance ne puisse réellement être utilisée. La première usine de démonstration de NCC a ouvert ses portes en janvier dernier sur le site de l'usine de pâtes et papiers de Domtar, à Windsor au Québec.