Méconnaissance de la Franc-Maçonnerie écossaise.
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La Grande Loge de France n’exige pas de ses membres la croyance en « Dieu et sa volonté révélée » comme le font d’autres obédiences.
Elle fait référence en revanche à un principe créateur / organisateur de l’univers, que la langue du 18ème siècle a appelé « Grand Architecte de l’Univers », et que l’on a conservé sous cette forme pour respecter les textes fondateurs de la maçonnerie traditionnelle.
Le principe.
Il est assimilable à ce que les scientifiques qualifient aujourd’hui de « principe d’unité du monde physique, et qui fait que cet univers tient ensemble et se soutient, en dépit des forces opposées qui le traversent ».
La Grand Architecte de l’Univers n’est donc pas pour les FM de la GLDF une définition anthropomorphique, théologique ou religieuse, mais un principe dont la référence manifeste leur intérêt pour une démarche de construction de sens, en dehors de l’affirmation des seules valeurs intellectuelles ou éthiques, ouvrant ainsi la voie à une recherche et une construction spirituelle libre, non religieuse, non dogmatique et non autoritaire.
Le symbole.
Mais dans le souci permanent du respect de la liberté de conscience, la GLDF laisse la possibilité à chaque FM de la GLDF de sublimer ce principe en un symbole de son choix et de sa sensibilité, par définition librement interprétable dans son for intérieur : il peut devenir alors le symbole transcendant ou immanent de sa religion – et ceci sans exclusive - en s’interdisant toutefois de vouloir contraindre la conscience des autres membres à se plier à son propre choix.
La liberté de conscience préservée .
Cette démarche affirme ainsi une fois de plus le respect de liberté de conscience dont bénéficie chaque membre de la GLDF et la volonté de l’inscrire dans un projet de contribution à l’émancipation progressive et pacifique des êtres humains par delà les formes religieuses ou idéologiques particulières.
La Grande Loge de France et ses Loges ne s’immiscent dans aucune controverse touchant à des questions politiques ou confessionnelles. Pour l’instruction des Frères, des exposés sur ces questions, suivis d’échanges de vues, sont autorisés. Toutefois, les débats sur ces sujets, ne doivent jamais donner lieu à un vote, ni à l’adoption de résolutions, lesquels seraient susceptibles de contraindre les opinions ou les sentiments de certains Frères.