Pour Munich, je suis en désaccord. Je t'invite à relire les sources le pacifisme ahuri de Chamberlain et son refus de concerter avec son allié français, les responsabilités sont du côté de Chamberlain, sans l'ombre d'un doute.
Je vais creuser, mais il n'empêche que Daladier a apposé son paraphe à côté de celui de Chamberlain et que la France s'est assise sur les accords de coopération qu'elle avait passée avec la Tchécoslovaquie.
Mais je t'en prie, de toute manière, l'étude des sources première est, toujours, plus instructive en cas de controverse que les analyses des uns ou des autres ( y compris de nombres d'historiens professionnels d'ailleurs) toujours soumises à subjectivité.
Il est un fait que Daladier a coparapher et s'est "assis" sur les accords de coopération avec la Tchécoslovaquie, cependant, l'objectif de daladier et du gouvernement français était de soutenir la tchécoslovaquie, c'est relaté dans plusieurs témoignages de membres du gouv de l'époque, y compris par la guerre s'il le fallait, Guerre qui, cependant, ne pouvait s'entendre qu'avec le soutien anglais, puisque l'Angleterre était aussi engagé du côté de la Tchécoslovaquie ainsi que de la France. cependant Chamberlain s'est refusé a toute discussion préalable, position commune ou quoi que ce soit d'autres avec la France. Même à munich alors que, in extremis, Daladier voulait rencontrer Chamberlain, celui-ci s'esquiva.
Ce fut le même coup pour la Pologne. déclaration de guerre unilatérale à l'Allemagne sans consulter la France...
La politique étrangère anglaise avant-guerre est ultra spécieuse vis à vis de la France et très tortueuse ( on appréciera la réaction direct pour voler au secours d'une monarchie, la Pologne, et l'abandon de la tchécoslovaquie...)