Fort heureusement, nous sommes en train de gagner l'opinion pubique internationale. Pas de manière toujours très loyale, mais tant pis : la fin justifie les moyens. Certains gouvernements pensent aujourd'hui qu'il faut ramener Israël dans ses frontières de 1967 (image 1), d'autres, sur l'insistance des organisations palestiniennes, penchent plutôt pour les frontières de 1947 (image 2), mais peu importe parce que ça permettra aux Israéliens d'être à nouveau en situation vulnérable. Les terres que nous aurons pu obtenir par les concessions accordées en échange de la paix deviendront vite insuffisantes lorsque nous demanderons l'application de la loi du retour et il nous faudra plus de terres. De plus, nous n'avons jamais reconnu Israël, ni dans nos chartes, ni dans nos coeurs. Pour nous, les juifs n'ont pas leur place ici. Il faudra donc que la carte de la Palestine soit celle de l'image 3 avant qu'enfin, l'Etat palestinien et le royaume jordanien ne fassent plus qu'un, car la Jordanie faisait aussi partie de la Palestine et que ce n'est pas pour rien que le drapeau jordanien et le nôtre se ressemblent. C'est bien en attendant ce jour. Notre plus grande chance, c'est que les occidentaux sont cupides et incultes. S'ils ne l'étaient pas, nous n'aurions aucune chance de voir ce rêve se réaliser
Slimane Al-Jayin, Al-Khalil, le 3 radjab 1429
(ci-dessus, drapeau palestinien, ci-dessous, drapeau jordanien)
« Le but stratégique est la libération de la Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, même si cela signifie que le conflit doive durer encore mille ans ou pendant de nombreuses générations à venir » (Faisal Husseini, interview accordée à Al-Arabi , 24 juin 2001).
« La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne soit libérée » (Yasser Arafat, Voice of Palestine, novembre 1995).
« Notre but est d'éliminer l'Etat d'Israël et d'établir un Etat qui soit entièrement palestinien » (Yasser Arafat, session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996. Cité dans le Middle East Digest, 7 mars 1996).
« La lutte contre l'ennemi sioniste n'est pas une question de frontières, mais touche à l'existence même de l'entité sioniste. » (Bassam-abou-Sharif, porte-parole de l'OLP, Kuwait News Agency - Agence de presse koweïtienne, 31 mai 1996).
« Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique, à savoir la Palestine du Jourdain à la mer. » (Marwan Barghouti, chef du Fatah de Cisjordanie, New Yorker, 2 juillet 2001).
Source : http://freepalestine.over-blog.org