Ce réchauffement local n'a rien à voir avec les moteurs, générateurs, circulation générale des vents, etc. Il ne s'agit que d'un brassage local qui ramène au voisinage du sol de l'air plus chaud situé en altitude, au niveau du plafond d'inversion. Ce principe a été testé et utilisé pour lutter contre les gelées de printemps. Il n'y avait alors pas d'éoliennes. Le brassage était obtenu par des pales d'hélicoptères qui survolaient les cultures à protéger du gel. On l'a fait pour des cultures de haute rentabilité : les vignes de vins de Champagne. C'était il y a plus de 40 ans. Apparemment, cela se fait encore : cf. http://www.google.fr/webhp?hl=fr&tab=nw ... 00&bih=433
le brassage d'air : cette méthode consiste à brasser l’air et à remplacer la couche d’air froid qui est au contact de la culture par la couche d’air plus chaud qui se trouve plus haut. Le matériel et la mise en oeuvre coûtent très cher pour un relèvement de la température de l’ordre de 1 à 4 °C. Ce brassage souvent assez bruyant, peut être réalisé par hélicoptère ou par des hélices (protection d'une surface d'environ 4 ha par hélice).
http://www.vignevin-sudouest.com/public ... -vigne.php
Le brassage de l’air
Pendant les gelées qui se produisent par nuits claires et calmes, la couche d’air située près du sol est plus froide que celle qui est au-dessus. C’est le phénomène de l’inversion de température. On utilise quelquefois des souffleuses à air chaud ou des hélicoptères pour brasser l’air et remplacer la couche d’air froid qui est au contact de la culture par la couche d’air plus chaud qui se trouve plus haut. Cette méthode peut fonctionner quand il y a de larges écarts de températures entre la couche d’air près de la surface et celles qui sont en hauteur. Le matériel et la mise en oeuvre coûtent très cher. Le relèvement de la température est de l’ordre de 1 à 4 degrés Celsius.
http://www.omafra.gov.on.ca/french/crop ... 96-156.htm
Les éoliennes auraient le même effet de par le brassage d'air (c'est dit dans l'article du premier post).