Et pas des moindre, puisque l'on peut lire les noms de chercheurs de Institut d'Astrophysique Spatiale, Orsay, l'Université Paris Sud XI, Toulouse etc.
Il serait temps que l'imposture des deux bogda prenne fin.
Bonjour,
pourriez vous nous indiquer les extraits de leurs thèses/publications qui vous font parler d'imposture? Perso j'ai regardé leurs thèses (qui sont accessibles en ligne), je ne peux pas aller bien loin alors je la ferme. Il ne s'agit pas de ma part de défendre les Bogdanoff, mais d'avoir une attitude objective. Les Bogdanoff ont bossé des années sur leur doctorat, et ils l'ont eu après avoir suivi le processus classique de validation/soutenance. Si leurs travaux sont un charabia sans queue ni tête, il fallait leur refuser le diplôme. Après, que leurs thèses soient des thèses de merde, soit. Ce ne seraient ni les premières ni les dernières.
En ce qui concerne l'affaire faisant l'objet de ce fil a publié un texte en enfreignant la législation sur les droits d'auteur et a été condamné pour cela, rien de bien glorieux pour lui. Citons les minutes du procès, chacun se fera sa propre opinion sur l'objectivité scientifique dont Monsieur Riazuelo se réclame.:
Le Tribunal relève que « Alain RIAZUELO fait plaider sa relaxe » :
- d'une part, en contestant l'originalité du document mis au point en 1992
- d'autre part, en soulignant que le dit document avait déjà été diffusé par son auteur
- enfin, en excipant de sa bonne foi.
(fin de citation de l'exposé du Tribunal dans sa décision du 14 mars 2012, d'après les minutes du Greffe)
Ces trois arguments de la défense seront explicitement réfutés par le Tribunal, aboutissant à la condamnation d'Alain Riazuelo.
Le Tribunal écrit notamment dans ses considérants (minutes du Greffe) :
Sur le premier point, « le tribunal retient que lors de la diffusion du travail de Grégoire BOGDANOFF le prévenu avait mis en doute le mérite et / ou la pertinence de l'analyse de celui-ci, ce qui laissait supposer que le travail considéré se démarquait des ouvrages antérieurs ayant porté sur le même thème. Ce qui, en définitive, témoignait d'un apport personnel de l'auteur et démontrait son originalité ». Le document est donc original.
Sur le deuxième point, « lors de la mise en ligne de l'ouvrage litigieux, le prévenu avait fait part d'une "exclusivité mondiale", admettant ainsi lui-même l'absence de diffusion antérieure du document ». L'argument de la défense n'est donc pas fondé.
Sur le troisième point, « le tribunal observe que la présentation faite du travail "c'est gros c'est moche ça fait plus de 200 pages et c'est complètement nul" manifestait davantage une vive animosité, voire le dénigrement, qu'une invitation à un débat serein ». Le Tribunal conclut de ce fait que « la mauvaise foi est caractérisée » de la part d'Alain Riazuelo.
http://science21.blogs.courrierinternat ... ent-i.html