Anne-Marie Delcambre montre avec maestria que ce qu'on a appelé Islam est en fait une hérésie chrétienne "judéo-nazaréenne".
D'après elle, Khadija, la première épouse de Mahomet faisait partie de cette secte.
Elle dit que ce que la langue du Coran est en fait au départ un dialecte arabo-syriaque et que les problèmes de transcription (avec notamment des problèmes de diacritisme) ont rendu incompréhensibles un certain nombre de versets.
La chose la plus 'explosive' qu'elle montre, c'est que la "nuit du destin" (Al Qadr) dans le Coran (Sourate 97) désigne en fait la nuit de Noël ...
Exemple avec l'arabe transcrit en phonétique et la traduction officielle (qui est la façon de lire le Coran par les Musulmans :
sourate 97 :
(1) "Inna anzalnahou fî laïlati al qadr".
"Nous l'avons certes fait descendre (le Qur'an) pendant la nuit d'Al Qadr".
(2) "Laïlatou al qadr khaïroun min alf shahr".
"La nuit d'Al Qadr est meilleure que mille mois".
Al qadr, ce n'est pas le destin, mais c'est la nativité, en dialecte arabo-syriaque. Il y a aussi une erreur de diacritisme (c'est à dire que sur la lettre arabe, il suffit d'enlever les trois points pour changer la consonne - et dans les manuscrits du Coran, il n'ya vait pas de points, dans l'écriture primitive) sur shahr qui est en fait sahr et qui désignerait en réalité l'office des vigiles de Noël dans le rite syriaque...
Donc la vraie signification originale judéo nazaréenne de ces deux versets, c'est la suivante :
Nous avons fait descendre vers lui lors de la nuit de la nativité. La nuit de Noël est meilleure que mille .
Ce qui devient compréhensible... Vous pouvez vérifier dans un dictionnaire arabe : dans le Larousse arabe/français de Daniel Reg, on trouve effectivement cette racine SHR pour "veiller", p. 2718 édition de 1983.
C'est intéressant non seulement parce que ça montre à quel point ce qui est devenu l'Islam n'a en fait aucune originalité ; mais surtout parce que cette "nuit du Destin" est supposée être la nuit où le Coran est "descendu" tout en entier, c'est encore une note de l'édition 'imprimaturée' d'Al Bouraq qui nous l'apprend : "la nuit glorieuse où le Qur'an fut révélé la première fois". Mais attendez, les amis, le Coran n'est même pas cité dans le texte de cette sourate !!! Le "Coran" original n'a jamais prétendu cela ! Vous imaginez bien qu'après cette démonstration, tout s'écroule...
C'est un peu comme si nous, Chrétiens, on nous apportait un tibia ou une omoplate du Christ pour nous prouver qu'il n'est ni ressucité ni monté au cieux...
Mais dans cet enregistrement, il y en a d'autres, de scoops...
En effet, elle cite deux auteurs de référence : le premier, déjà cité : E.M. Gallez, qui explique qu'en réalité, l'Islam est inspiré d'une hérésie chrétienne née en milieu de culture judaïque (le judéo-nazaréisme), et que le Coran est non pas "un livre saint descendu du ciel" mais une sorte de lectionnaire catéchétique appris par coeur par des Arabes susceptibles d'être utilisés comme force militaire pour la reconquête sur les Romains (byzantins) de Jérusalem - Romains qui sont évidemment largemet cités dans ce 'lectionnaire catéchétique'.
Le second, c'est Christoph Luxemberg : c'est un linguiste "philologue" qui maîtrise l'arabo-syriaque, langue pratiquée au VI° siècle. Cet Allemand montre que la langue du Coran a en fait évolué depuis le syriaque vers l'arabe et que beaucoup de significations se sont perdues, beaucoup d'erreurs ont été commises par des transcipteurs et des commentateurs (non pas Arabes mais Perses) donc ignorants de la "catéchèse initiale" judéo-nazaréenne...
Elle montre également que l'évangile qui est paraphrasée ici est l'évangile de S. Matthieu, ce que dit aussi EM Gallez... Ca concorde entièrement. C'est à faire connaître.
Cet enregistrement d'AM Delcambre ne va pas aussi loin que la thèse d'EM Gallez qui montre que non seulement il y a pu y avoir ces problèmes de transciption du Coran une fois qu'il a été "collecté" mais que cette collecte du Coran a surtout été l'occasion d'en changer beaucoup de termes (ajouts et incises) pour en faire une justification politique de la domination califale, "inventer" la ville de la Mecque, prétendre que les qoreichites étaient polythésites (ce qui est faux), etc...
Ce qui est frappant c'est que les deux auteurs fortifient leurs thèses réciproques. Cela ajoute de la crédibilité à Anne-Marie Delcambre. Dommage que cette radio 'grand public' ait un ton - disons - quelque peu vulgaire... J'espère que ça ne nuit pas trop au sérieux du discours