Il connut Borgès, une amitié durable l’unit à Malraux. Il fut proche de communistes - dont Aragon à qui il dédia L’Homme couvert de femmes. Il n’est pas exempt de tentations pacifistes: en 1923 il appelle à une réconciliation généreuse avec les allemands (c’est alors l’occupation de la Ruhr!)... Résolument antisémite, après avoir été philosémite, il «contribua à sauver des mains des nazis sa première femme, Colette Jéramec, et ses deux jeunes enfants, internés à Drancy», observe Jean-François Louette. En 1938, il est furieusement hostile aux accords de Munich. Enthousiaste à l’égard d’Hitler puis déçu, il reporte son admiration sur… Staline, en 1944.
Toujours étonnants, ces méandres idéologiques.