Le Sacres des Rois de France est considéré par l'Histoire comme le "8e sacrement"
Cela concerne uniquement la France
Pas par l'Eglise.
Je n'ai que ça sous la main :
L'importance de la cérémonie du sacre
Le sacre est un sacramental et non un sacrement, mais il élève le roi au-dessus du reste des laïcs. Il devient un personnage sacré. Il n'est plus considéré comme un pur laïc mais « il approche l'ordre sacerdotal » c'est-à-dire des prêtres. Il peut communier sous les deux espèces (pain et vin consacrés), comme les clercs.
Le roi en état de grâce, donc sacré a également la particularité d'être thaumaturge: après avoir communié auprès du tombeau de saint Marcoul, il a la réputation de guérir les écrouelles4 (maladie d'origine tuberculeuse causée par une affection des ganglions lymphatiques du cou, la scrofule), lors des grandes occasions comme les grandes fêtes liturgiques, en touchant les malades et en prononçant la formule : « Le roi te touche, Dieu te guérit » (« te guérisse » à partir de Louis XV). Louis XV cesse de toucher les écrouelles à partir de 1744 alors qu'il avait été sacré le 25 octobre 1722, Louis XVI rétablit cet usage en 1775.
Ce statut sacré rend le roi inviolable. Tout attentat contre sa personne est puni avec une très grande sévérité. Le coupable est accusé de régicide, torturé et exécuté, même si le roi n'est que blessé et que la blessure est légère. Ainsi Damiens fut-il écartelé après avoir été tenaillé et couvert de plomb fondu pour avoir frappé Louis XV d'un coup de couteau, une blessure grave ayant été évitée grâce à l'épaisseur des vêtements du roi.
Le sacre pose un problème juridique : le sacre fait-il le roi ? Dans l'opinion des juristes royaux, depuis la mort de Saint Louis, le sacre n'a plus de valeur constitutive. Dès la mort du roi, l'armée a reconnu Philippe le Hardi comme successeur, même si le sacre n'a eu lieu qu'un an plus tard en 1271. Dans l'opinion populaire médiévale, le roi reste celui qui est sacré.
À l'époque moderne se développe une théologie du « sang royal » : sitôt le roi mort, son successeur devient roi. C'est l'application au droit public de la formule de droit privé « le mort saisit le vif », qui aboutira à la célèbre formule : « le roi est mort, vive le roi ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacre_des_rois_de_France
, mais l'Eglise elle-même a prévenu contre les rois qui se voyaient volontiers tentés par le césaropapisme : le sacre n'a rien d'un sacrement !
Du surnaturalisme à la con, tout ça.