La superstition chez voltaire se résume à la religion.
En fait pour Voltaire il existe bien une religion, qu'il qualifie de "naturelle", et qui est la croyance en un Créateur juste et juge de l'univers, que l'homme respecte en exerçant des vertus naturelles et universelles (grosso modo ce que l’Église qualifie de "droit naturel", ou les droits de l'homme issus du libéralisme qui se structure à la même époque.) Il ne déroge pas là-dessus du déisme philosophique de l'époque moderne, dont il se réclamait ouvertement.
Tout ce qui tient des rites, de la révélation, de l'intermédiaire d'un clergé entre l'individu et la divinité, ou dans le cas du catholicisme, de la trinité, des reliques, des miracles, etc. est en revanche de nature superstitieuse. Il pensait que ça pouvait se soigner par la "philosophie".