il ferme des églises en Algérie, mais a inauguré et financé une mosquée en France
![](http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2012/04/Bouabdallah-Ghlamallah.jpg)
Bouabdallah Ghlamallah, le ministre algérien des pratiques religieuses, avait en 2008 fait fermer une dizaine d’églises protestantes sous prétexte de prosélytisme (1), alors qu’il est venu en France, en Saône-et-Loire, inaugurer et « aider » à la construction d’une mosquée. En Algérie, les dignitaires musulmans accusent les évangéliques américains de cibler tout le pays et de profiter des difficultés sociales des gens pour les convertir au christianisme à coup d’argent et de promesses. De son coté, le ministre des affaires religieuses algérien Bouabdellah Ghlamallah assimile l’évangélisation au « terrorisme ».
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, n’est pas un tendre comme le soulignait en décembre dernier lematindz.net, allant jusqu’à justifier des poursuites judiciaires à l’encontre d’un citoyen algérien d’Oran converti au christianisme, condamné en 2010 à cinq ans de prison et 2.000 euros d’amende pour « offense au Prophète » par l’acte même de sa « conversion ». « Pour rappel, précise le journal algérien, en Kabylie, deux algériens chrétiens arrêtés pour non observance du ramadan à Ain El Hammam (50 km au nord-est de Tizi-Ouzou) avaient été relaxés le 5 octobre 2010 grâce à la mobilisation citoyenne. Le 29 mars 2008, Habiba K., 36 ans, native de Tiaret, étudiante au Centre d’études bibliques de la région, est arrêtée par les gendarmes au retour d’un voyage à Oran pour le simple motif qu’elle a été vue lire la bible dans le bus. Le 20 mai 2008, le ministère public avait requis 3 ans de prison ferme contre la jeune fille. »
Le 21 juin 2004, Bouabdallah Ghlamallah a dénoncé l’évangélisation des Kabyles en Algérie à l’occasion d’une conférence de presse à Alger. Il avait alors rappelé que l’islam est la « religion d’État et de tous les Algériens », puis avertit que l’apostolat chrétien entraînerait irrémédiablement un affrontement : « Il y aura effusion de sang », avait-il précisé.
Ce ministre a été à l’origine de la loi de mars 2006 punissant de 2 à 5 ans de prison et 5 à 10.000 euros d’amende l’évangélisation. Un texte qui a même inquiété l’archevêque catholique d’Alger. La loi vise celui qui « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion ». Les mêmes sanctions sont prévues contre toute personne qui « fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audio-visuels ou tout autre support ou moyen, qui visent à ébranler la foi musulmane ».
Comme en rendait compte le FN de Bourgogne, Bouabdellah Ghlamallah s’est rendu, le 14 mai 2010, à Torcy en Saône-et-Loire pour se rendre compte de l’avancée des travaux de la mosquée. Il devait faire un geste pour les terminer. « Nous allons essayer », avait-il indiqué. Quant au représentant du Conseil français du culte musulman (CFCM), il n’en doute pas : « La mosquée sera aidée ». C’est en effet cette structure qui est amenée à financer en partie ce type de projet. Le président de « l’association musulmane de la mosquée de Torcy » espèrait ainsi que la mosquée ouvre ses portes « dès la fin du mois ou début avril ». Depuis, la mosquée ne désemplie pas !
Si, en France, nous appliquions le même type de loi à l’encontre des musulmans que celle mise en œuvre en Algérie à l’encontre des non- musulmans, Bouabdallah Ghlamallah et ses amis hurleraient à la discrimination, iraient porter l’affaire devant le Conseil de sécurité de l’ONU et appelleraient à la rescousse leurs amis américains ; comme les dirigeants du FLN le firent à l’encontre de la France lors des « événements » d’Algérie.
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