Je crée. Ca m'intéresse comme sujet. c'est rebond sur le lien au départ.
Du moins si la gauche française attaque le problème de front et retourne à sa tradition historique qui était de faire l'apologie, auprès des immigrés, de la nation française, de sa langue, de ses institutions, notamment l'éducation nationale, et des français qui en sont le coeur. Bref qu'ils soient à nouveau fier d'être français (comme on peut être fier d'être romain à Rome).
Ce qui est sûr, c'est que le problème ne vient pas des français : l'histoire a démontré à plusieurs reprises que notre peuple est très accueillant et très ouvert vis à vis des étrangers, mais ces étrangers étaient jusque là reconnaissant à la France de son accueil. Je doute que ce soit toujours le cas quand j'entends et je lis les témoignages ici ou là...
Le problème, cependant, c'est la transmission des valeurs via l'éducation nationale. cet outil a été broyé à la fois par les socialistes, via la médiocratie et une lutte contre l'autorité, et de l'autre par la droite libérale, via la lutte contre une corporation traditionnellement gauchiste et une baisse des moyens.
Pour les deux on y a également inclus des personnels sous-qualifiés via les mesurettes crées pour masquer le chômage.
On ne peut concevoir une éducation efficace sans autorité ni élitisme. Le problème de la vision gauchiste qui a prévalu c'est de détruire ces deux facteurs, notamment, en donnant plein pouvoir aux familles ( redoublement, notamment) et en jouant la démagogie. Démagogie qui, d'ailleurs, est encore d'actualité avec le front de gauche via l'obligation scolaire jusqu'à dix-huit ans... Encore une fois on plombe le système classique tout en détruisant les alternatives, comme l'apprentissage. Être apprenti a quatorze ans n'était pas une mauvaise chose et était même bénéfique dans certains cas, la capacité à l'abstraction tant qu'au travail scolaire, au sens premier du terme, n'étant pas fait pour tous, surtout, on pouvait se valoriser en apprenant un savoir-faire et appartenant précocement à la culture d'une corporation.
Et je rejoins, aussi, l'intervenant au dessus, le masochisme, voir le nihilisme, de la repentance a détruit tout fierté, tout existence d'un mythe nationale. le "Nos ancêtre les gaulois" était un mythe, tout comme celui de la "Révolution glorieuse du peuple contre les tyrans", mais ces mythes pour, fumeux qu'ils soient ( comme tous les mythes) étaient des points sur lesquels on pouvait fédérer une fierté. Aujourd'hui quelle mythe peut-il rester, quel mythe peut-il se construire? Il ne faut pas se leurrer, des pays comme les EU, la chine ou l'Inde disposent de mythes intégratifs et agrégatifs forts, qu'en est-il en France?
C'est encore plus notable d'ailleurs, avec l'Europe... On tue même l'idée de Nation sans qu'il soit possible de créer quelque chose d'un espèce de paneuropéisme qui ne repose sur rien, ou si peu et, surtout, ne dispose d'aucune histoire commune, ni de langue commune.