Post guerre des six jours (67), une période où le nationalisme palestinien émergera sur la scène politique internationale d’une façon virulente, poussé et, appuyé également, par l’extrême gauche israélienne, sera aussi, une première étape du volt- face des gouvernements Français à l’égard d’Israël.
L’état hébreu, n’est plus le petit pays, agressé, courageux, planté au milieu du monde arabe, mais le pays du peuple sûr de lui et, belliqueux.
Tant que ce nouvel état, était sur la défensive, cela ne dérangeait pas trop la conscience des Européens et plus précisément, la France-le focal c’est resserré avec l’entrée en scène des palestiniens, le David devient le Goliath, et par conséquent libère totalement l’inconscient collectif, qui ne voit plus le juif opprimé, mais vindicatif à son tour, envers une autre soi-disant, minorité.
Quel soulagement, de pouvoir fustiger politiquement l’Etat d’ Israël et son peuple, puisque ces derniers se permettent aussi le droit de faire à d’autres ce qu’ils ont eux-mêmes, par endroit, en diaspora, vécus.
On peut aisément comparer Israël aux nazis, à l’apartheid sud AF, et tutti quanti.
L' hypocrisie et la lâcheté intellectuelle de ces donneurs de leçons, qui soulagent leur inconscient, sont sans limites.