La Russie subit bien un encerclement ... elle-même rue bien dans les brancards, elle refuse (?) l'installation de boucliers anti-missiles, cela ne va pas dans le sens du NOM
Mais les partisans du NOM pensent qu'elle choisit entre rester minable, pauvre et sous-développée OU intégrer le NOM pour évoluer. Or, dans ce genre de choix, les libéraux savent aujourd'hui que le NOM gagne (le bloc soviétique n'a implosé que pour régler ce choix en faveur du libéralisme).
Ils le savent parce que l'Histoire a toujours tranché en leur faveur :
: Partie des Pays-Bas, la révolution libérale a subverti les USA, la France (1789-1793, 1799-1815, 1830-1940), le Royaume-Uni et ses colonies de peuplement (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande), l'Italie (jusqu'en 1922), la Chine (un bref moment avant l'implosion en guerres civiles) puis, après la proclamation du NOM en 1941, l'Allemagne (de l'Ouest), la Belgique, le Luxembourg, la Scandinavie, l'Autriche, le Japon, le Portugal (1974), l'Espagne (1975), la Grèce (1981), la Corée du Sud, Taiwan... Depuis 1989, l'Europe centrale et une partie de l'Europe orientale y ont succombé. Quelques pays sous-développés y sont également entrés (Sénégal, Costa Rica, Chili, Argentine, Brésil, Maroc, Thaïlande, Inde...) et les révolutions arabes n'ont pas d'autre signification, en dépit des errements et des résistances extrémistes sunnites.
: Les résistances antilibérales (Restauration, fascisme, nazisme, franquisme, communisme, extrémismes religieux...) finissent toutes balayées par leur propre bellicisme, sinon par leur impasse socio-économiques (elles appauvrissent matériellement et déclassent socialement leurs populations comparativement à celles placées sous le NOM, ce qui est politiquement intenable).
Cela dit, le NOM présente des défauts empiriquement attestés (notamment en matière d'éducation et de justice) et les anti-NOM réactionnaires comme Poutine ou les Saoud peuvent encore faire valoir quelques arguments pour le critiquer. Une grande faiblesse des partisans du NOM est d'ignorer et de dénier ces défauts, même si des Américains (toujours en tête du mouvement avec les Hollandais), commencent à dénoncer les carences éducatives induites par le NOM.
Vous trouvez que c'est un "abandonnement" ?
Oui, abandonnement politique personnel glissé dans une invitation électorale. Néanmoins, cette proposition aurait été inaudible et contre-productive (Madelin...) avant 2007, ce qui montre encore une progression du NOM dans les esprits.