Vous auriez fait plus vite en vous procurant "Le Petit livre Rouge " ou "Le Capital" ...parce que là , vous risquez un énième vomi contre notre " meuchaaaaaaaaaaaaaaante" société "pourrite" ....
Je m'auto cite:
"J'ai développé mon argumentaire, vous m'avez renvoyé à la tronche uniquement du mépris, de la carricature, de la mauvaise foi et des simplifications bidons..."
Pouvez-vous développer svp, avec au passage un petit comparatif sur les conditions de travail du peuple au travers les âges dans notre contrée, puis aujourd'hui au travers des contrées ?
Par ailleurs, pourriez vous expliciter dans le détail votre idéal ?
Jamais dit que c'était mieux avant (ou alors il y a trèèèès longtemps... Mais y a toujours eu des Dadais, je vous l'accorde).
Allez, je fais un petit effort: Considérant que la majorité de la population était paysanne, nous avions autrefois une société paysanne. Le travail pouvait être dur certes, mais je n'ai jamais renié le fait de bosser... Par contre ledit travail était fait collectivement, auprès et avec les gens qui comptaient vraiment (et pas des gens uniquement là pour vous écraser et montrer qu'ils ont une plus grosse bagnole que vous). La mauvaise saisons et les nombreuses fêtes (religieuses ou non) laissaient une grande part au temps libre, passé à tisser des liens sociaux. eSans les puissants pour les saigner à blanc, je pense qu'ils auraient très bien pu vivre correctement ainsi.
Bref, une organisation collective du travail, au sein de communautés familiales et/ou amicales, de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins.
Loin de moi de penser que c'était l'idéal, mais c'était un autre monde, présentant une vision alternative du travail, qui peut montrer que notre organisation actuelle n'est pas la seule et unique possible.
Bien sûr, dans ce cadre là, il faut oublier toutes ces histoires de bénéfices, de profit, de chiffre, de croissance, de concurrence, de notation et autres conneries qui n'ont fait qu'écraser la majorité des êtres humains au profit d'une minorité......... On travaille pour vivre, mais on ne vit pas pour travailler....
Ça s'allie avec une autre vision du monde qui nous entoure, à considérer que l’environnement est un bien commun qui n'a pas à être démolis au profit d'intérêt privés. Pour les petits gnaugnau? Non, non, pour l’environnement sanitaire et visuel (très important l'ambiance dans laquelle on vit.... on aura pas la même vie au sein d'une nature préservé ou au milieu d'un tas de béton) de tous.
Je sais je rêve! La majorité des êtres humains préféreront bosser comme des débiles en s'imaginant qu'ils pourront devenir riches et satisfaire tous leurs besoins inutiles et leurs pulsions instinctives de domination et de supériorité (parce qu'avoir du fric, avant d'être une sécurité et un moyen de vivre, c'est aujourd'hui avant tout un moyen de domination, de combler une frustration sociale en montrant que l'on est plus fort que son voisin, seul mode de communication qu'il va finir par rester). Ceux qui sont réellement riches et réellement puissants se frottent bien les mains en voyant cette masse entrer dans leur jeu.....
Et pour cela, ils sont prêt à tout accepter: précarité, rythmes effrénés, salaires moisis, intérim..... et même s'asseoir sur toute idée d'éthique comme on peut le constater chez beaucoup d'individus sur ce forum....
A savoir encore une fois que c'est une réflexion globale sur notre société d'après ce que je peut entendre, lire et voir, et d'après des réflexions philosophiques élaborées depuis des millénaires, de la part d'hommes qui ont consacré leur vie à réfléchir à un moyen d'améliorer la condition humaine, et dont la lecture fut pour moi très édifiante. Sinon, pour ma part, j'ai un travail qui me plait, qui me permet de vivre tout en me laissant un peu de temps libre (je suis pas obligé de faire des heures sup juste pour me faire bien voir de mon patron quoi, et je n'ai pas 4 boulots à faire en même temps parce que mon employeur cherche à élargir ses marges...), et je vis dans un endroit qui me plait à peu près (j'eu préféré qu'il se situe 40 kilomètres au Sud Est, mais c'est une autre histoire).... L'est pas belle la vie?
Je sais, vaut mieux faire comme les animaux: écouter nos instincts et foncer tête baissée, même si en face on a un gouffre ou un grand mur....
J'aurais pu m'entêter dans mon ambition initiale, que je garderai pour moi, mais un simple aperçu de ceux qui l'avait atteinte m'ont convaincu que je suis bien plus heureux qu'eux maintenant (et pourtant j'aurais pu atteindre la même chose qu'eux vu mes résultats à l'époque).
L'ambition amène la frustration, la frustration étant à l'origine de toutes les tares de l'humanité.
Sinon, y a ce sujet, où j'avais évoqué certaines de mes réflexions à propos de tout ça (même si ça m’ennuie de rescuciter un sujet aussi nauséabond): http://www.forum-politique.org/social-monde-travail/supprimer-secu-pour-assainir-les-finances-publiques-t105440.html
Sinon je me re-auto-cite:
"Encore faudrait-il savoir écouter, lire et comprendre.............
si au moins vous saviez lire et écouter, ce serait utile d'expliquer.
Là j'en ai marre de pisser dans un violon."
Le fait est que quand on me sort du "méchant communiste fanatisé par les écrits de Marx" (mais!? Quel est ce bruit Papotine????? Oh non! Les chars russes! Et à l'intérieur pleins de bolchéviques assoiffés de sang!), tout comme quand on joue au con sur la nature d'un parti grec qui affiche clairement ladite nature, j'ai plus envi de débattre.....
Surtout quand certains prétendent jouer les donneurs de leçon alors qu'ils débitent un long flot d'âneries....
Mon idéal? Collectivement, que l'humanité arrête de déféquer sur sa propre tronche en permanence (soit que l'on arrête d'être cons et mesquins).... mais c'est certainement une utopie, je vous l'accorde.
Individuellement, je suis donc obligé de réduire cet idéal à un endroit paumé, un petit boulot qui me permette de vivre et surtout, surtout! De l'air..............