Nicolas Sarkozy s'en est pris mardi à la CGT, qui a empêché la parution du quotidien Ouest-France en Loire-Atlantique, le jour où celui-ci consacrait une interview au chef de l'Etat. Le syndicat a officiellement appelé le 13 mars à voter contre Nicolas Sarkozy, dont le maintien au pouvoir, estime-t-il, "ouvrirait à coup sûr une nouvelle séquence de lourds reculs sociaux".
"J'ai un message pour les permanents de la CGT, qui ont scandaleusement empêché la diffusion d'Ouest-France, qui avait commis un crime : prendre une interview que je leur ai donnée », a lancé l'actuel chef de l'Etat devant 8.000 sympathisants lors d'un meeting au Zénith de Nantes.
"Voilà la conception de la démocratie par les permanents de la CGT!", a-t-il clamé. "Honte sur les gens qui se comportent de cette nature!" "Je leur dis : faut-il que vous ayiez peur pour nous empêcher de parler, mais vous n'y arriverez pas ! S'il faut revenir et redonner un entretien à Ouest-France, je suis candidat pour défendre la liberté de la presse dans notre pays", a ajouté le président-candidat.
Comment un syndicat peut-il empêcher un quotidien de faire paraître un article ... au nom de quoi ?
Comment ça, comment ? Tu ne vois pas comment un syndicat comme nous, la CGT, pouvons commanditer les décisions de Justice, les actions de la Police, et régenter entièrement le pays à partir des principes du marxisme-léninisme ?
Mais c'est ça notre force, ma grande nigaude ! Nous contrôlons tout, big brotherovitch, c'est nous.
La France, aujourd'hui, c'est la CGT. Elle n'a jamais été aussi puissante, elle n'a jamais autant dominé les esprits. Chaque homme, aujourd'hui, dans sa conscience la plus repliée sur elle-même, la plus intime, porte un cégétiste en soi. Nous sommes tous des Bernard Thibault.
A part bien sûr des Résistants héroïques comme vous, au Forum Politique, là, nous ne pouvons rien.
Ah enfin, qqu'un qui dit la vérité...
C'est vrai quoi...l'aut' jour l'me promenais à Seuilly s/ Neine et les flics m'arrêtent pour m'demander mes fafios...j'les ai reconnu...tous la perruque de Nanard Thibaud :