Moderne? Pas spécialement. Les premiers sionistes étaient plutôt majoritairement de gauche et laics voire athées
Les courants modernistes que j'évoque se rattachent à toute les religions, considérant la fracture avec une partie de la populace en raison de la perte de la confiance aux vérités dogmatiques, en relation avec les divers développements technologiques, qui dissocient dès lors l'aspect purement religieux de l'aspect culturel, chaque religion avec ses particularités.
En cela, le "peuple juif" est lui aussi larvé bien avant le renouveau du sionisme, au point d'orgue de ce mouvement, à la fin du XIXeme siecle.
On se retrouve ainsi avec des chrétiens, juifs, musulmans etc qui se revendiquent non-pratiquants, agnostiques voir athées, mais qui s'attachent tout de même à la culture afférente, tout en s'arrangeant sur le modèle de la religion "à la carte".
La perte des grandes religions aura été d'avoir cherché à combler l'inconnu pour assoir leur pouvoir.
La question juive se démarque par sa forte tendance communautaire, mais aussi pour certains des juifs par une tendance marquée pour prendre un peu trop au mot la notion de peuple élu, se berçant alors dans un racisme souvant pas même voilé.
M'enfin, je n'ai pas assez creusé la question non plus.