A côté de ces rites la circoncision est une promenade de santé
Tous ces rites remontent au néolithique ... rites de passages et initiatiques
Mais ces rites de passage sont barbares et inhumains.
On ne peut être d'accord.
Voici ce que dit un juif pieux dire aux musulmans pour les dissuader de pratiquer
la circoncision.
Dieu n'a pas prescrit la circoncision dans le Coran et il est possible de devenir musulman sans être circoncis. La source pure et authentique de l'islam ne parle pas une seule fois de la circoncision. Elle ne figure pas parmi les "cinq piliers" de l'islam. Elle n'est pas prescrite par la loi islamique mais seulement par la sunna (coutume), d'authenticité controversée. Par contre, les versets 6 : 115, 10 : 59 et 16 : 89 interdisent l'excision et la circoncision en excluant tout ce qui ne figure pas dans le livre de l'islam. Le verset 10 : 59 est limpide :
"Avez-vous vu les dons que Dieu vous a accordés ? Vous tenez les uns pour licites et les autres pour illicites. Dieu vous l'a-t-il permis ?"
Abondant en affirmations de la perfection de la création : 3 : 6, 3 : 190-91, 13 : 8, 25 : 2, 30 : 30, 32 : 7, 38 : 27, 40 : 64, 54 : 49, 64 : 3, 82 : 6-8 et 95 : 4 :
"Seigneur, ce n'est pas en vain que tu as créé cela !" (3 : 191),
"… pas de modification dans la création de Dieu ; voilà la religion dans sa rectitude..." (30 : 30 ),
le livre saint semble faire écho à Paul, l'apôtre de la non circoncision et partisan, avec Jésus et Jean-Baptiste, du baptême par l'eau :
"Dieu a placé chaque membre dans le corps comme il l'a voulu." (Corinthiens, 1, 12 : 18)
Cette insistance répétitive montre la détermination de Mahomet contre l'idée d'un ordre divin donné à Abraham. Le Dieu de Mahomet est aussi jaloux que celui de Moïse ; si la création est parfaite, l'altérer est diabolique (cf. versets 4 : 118-119 ci-dessous).
"… maudit soit celui (le démon) qui a dit : "Je m'emparerai d'une certaine partie de tes serviteurs, je les égarerai, je leur ferai de vaines promesses, je leur ordonnerai de couper les oreilles du bétail, d'altérer la création de Dieu." Quiconque prend Satan pour maître, plutôt que Dieu, est voué à une perte certaine." (4 : 118-119)
Seul le diable a pu promettre le pays de Canaan en échange des prépuces des hommes. Le Coran condamne donc la généralisation de la circoncision par Abraham comme appartenant aux vieilles coutumes polythéistes :
"Lorsque le seigneur éprouva Abraham par certaines paroles et que celui-ci les eût accomplies, Dieu dit : Je vais faire de toi un guide pour les hommes", Abraham dit : "Et ma descendance ?" Le seigneur dit : Mon alliance ne concerne pas les injustes." (2 : 124)
Tenant la circoncision pour une épreuve réservée à Abraham, Mahomet l'exclut pour le reste des hommes ; sauf accident individuel, l'homme ne peut modifier la création. En plein moyen-âge, l'extraordinaire prescience de Mahomet rejoint les conclusions de la médecine moderne qui ne justifie la circoncision que dans de rares cas.
Enfin, tout en affirmant mystérieusement le contraire, la rédaction des versets 2 : 136 et 3 : 84 met à part Moïse et Jésus, tous deux adversaires de la circoncision :
"Dites : "Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, aux (douze) tribus ; à ce qui a été confié à Moïse, à Jésus, aux prophètes par leur Seigneur. Nous ne faisons aucune distinction entre eux et à Dieu nous sommes soumis." (2 : 136)
La sourate 17 semble éclairer ce mystère en privilégiant certains prophètes, mais sans les nommer :
"Nous avons donné à certains prophètes la précellence sur d'autres..." (17 : 55)
Maintenant que nous savons que le 2ème Commandement condamne les mutilations sexuelles, il semble que le Coran préfère Moïse et Jésus pour leur rejet de ces amputations barbares mais qu'à cause du sort fait à ses deux grands prédécesseurs par les partisans de la circoncision, Mahomet n'a pas voulu l'interdire carrément. Cependant, le fait que, comme Jésus mais à la différence de Moïse, Mahomet ignorait ce qu'est un prépuce :
"Personne n'a jamais vu mon prépuce." (Haddith),
est peut-être pour beaucoup dans cette décision.