Les organisateurs de l'opération proposent de rémunérer des sans-abris contre le port de dispositifs de connexion 4G.
NB Robin des Toits : AUCUN MOT SUR LE PLAN SANITAIRE... SOUS LE PRETEXTE D'UN PSEUDO BIENFAIT SOCIAL... Ceci rappelle la justification de l'export des farines animales pour l'alimentation des populations humaines souffrant de famines en Afrique...
Cette initiative de Hot-Spot Wi-fi humain devrait être sponsorisée par un médicament anti-douleur !
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Les participants au festival SXSW, qui se tient jusqu’au 18 mars au Texas, peuvent depuis hier se connecter à internet via des bornes Wi-Fi installées sur des SDF qui sont rémunérés pour leur service.
L’opération, baptisée "Homeless Hotspots", a été lancée par une agence de publicité britannique en collaboration avec une association d’aide aux sans-abris. Concrètement, le SDF porte un tee-shirt proclamant "Je suis (prénom), un point d’accès 4G", ainsi qu’un émetteur de réseau internet (MiFi) de quatrième génération.
L'argent reversé à une association
L’utilisateur souhaitant se connecter à internet, via son téléphone, sa tablette ou son portable, n’a qu’à ensuite envoyer un texto avec le prénom en question à un numéro spécialement mis en place. Il pourra ensuite se connecter en échange d’un don du montant qu’il souhaite. L’argent sera ensuite reversé à l’association partenaire, Front Steps. Au total, 13 SDF ont ainsi été "équipés".
Malgré ses bonnes intentions, cette campagne a déclenché un véritable tollé parmi les participants du festival, puis chez les internautes qui ont été immédiatement informés. En effet le festival SXSW (South by Southwest) est une manifestation très prisée des geeks, mélangeant nouvelles technologies, musique et cinéma. Très vite, les images des SDF ont fait le tour des réseaux sociaux, suscitant des réactions parfois opposées, comme le montre ce tweet dans lequel une personne trouve l’idée "intéressante" tandis qu’une autre la trouve "horrifiante".
De son côté, l’agence de communication qui a monté l’opération, Bartle Bogle Hegarty (BBH) s’est justifié sur son site internet, expliquant avoir voulu "moderniser" le concept du SDF vendeur de journaux rédigés par des sans-abri. "Combien de fois voit-on quelqu'un ‘acheter’ un journal, pour finalement le laisser au sans-abri? Pourtant le modèle n'est pas cassé en soi. C'est seulement le produit qui est archaïque", a indiqué l'agence sur son site internet.
Par Jérôme Hourdeaux