Lorsqu'on commet un crime/délit (autres que ceux poussés par la faim), c'est que l'on a mal ou pas du tout intériorisé les valeurs morales de notre république. Or si on veut vraiment changer la mentalité de ces jeunes, il faut les aider/pousser à intérioriser nos valeurs. C'est seulement comme ça qu'on changera les choses, en plus de combattre la ghettoïsation. Mais je vois que la sécurité intérieure ne vous intéresse pas, sinon vous ne balanceriez pas ces remarques ...
Mais vous êtes vraiment de gauche? Ou alors vous vouliez taper 20?
Je connais bien Gonesse et ses cités.
La disparition de ce dealer apportera un peu de sécurité en plus à tous les vrais travailleurs qui habitent les cités du coin, faute de pouvoir sortir de ce ghetto.
D'un point de vue utilitaire et social, c'est pas plus mal.
Oui, peut-être, mais d'un point de vue utilitaire et social est-ce que cela dissuadera un autre jeune de prendre sa place? Est-ce que cela permettra au jeune en question de se poser des questions sur son éthique? Ou alors est-ce que ce ne sera simplement qu'une "place libre" à occuper? Si on ne leur inculque pas une vraie idée du bien et du mal, en leur montrant le droit chemin et en leur proposant de vraies alternatives, je vois mal où cela va nous mener. La présence policière dans les banlieues difficiles est nécessaire, mais elle n'est pas suffisante pour changer les choses. On ne change pas une catégorie à problèmes simplement en lui tapant dessus, ça ne sert qu'à l'abrutir encore plus. Et si on ne tape pas dessus, qu'on laisse faire, ça porte à ça : les règlements de compte. Je dis donc que la solution est peut-être à chercher ailleurs, dans le social par exemple... ça coûte plus cher, ça prend plus de temps, ça engage plus l’État, ça risque au début de générer la méfiance, la mésentente ou l'incompréhension mais à long terme c'est probablement un meilleur investissement. En tout cas on a bien vue que le flicage pur et simple est un échec, ce serait dommage de ne rien essayer d'autre.