Ces journalistes savent qu'ils sont en face d'assassins mais il faut que des personnes entrent pour dévoiler la vérité.
Tiens, acceptes tu la vérité ?
2 Janvier 2012
Selon le dernier sondage d'opinion commandé par 'Les Débats de Doha', les Syriens sont plus favorables à leur président avec 55% à ne pas vouloir qu'il donne sa démission. Une des principales raisons invoquées par ceux qui veulent que le président reste au pouvoir était la crainte pour l'avenir du pays.
Lien / TraductionLa plupart des Syriens soutiennent le président Assad, mais vous ne l'apprendez jamais de la part des médias occidentaux
18 Janvier 2012
"Quelques 55% de Syriens veulent que le président Assad reste au pouvoir, motivés par la crainte d'une guerre civile"
Supposons qu'un sondage d'opinion respectable montrait que la plupart des Syriens sont en faveur de Bachar Al-Assad à la présidence, cela ne constiturai pas une nouvelle importante ? D'autant plus que la conclusion irait à l'encontre du discours dominant sur la crise syrienne
Hélas, pas dans tous les cas. Lorsque la couverture d'un drame qui se déroule cesse d'être juste et se transforme en une arme de propagande, les faits gênants sont supprimés.
C'est donc avec les résultats d'un récent sondage YouGov Siraj sur la Syrie commandé par 'Les Débats de Doha', et financé par la Fondation du Qatar.
La famille royale du Qatar a pris l'une des lignes les plus bellicistes contre Assad - l'émir a juste appelé à l'intervention de troupes arabes - de sorte qu'il était bon que 'Les Débats de Doha' ait publié le sondage sur son site web.
La pitié, c'est que le sondage a été ignoré par presque tous les médias dans chaque pays occidental dont le gouvernement a appelé au départ d'Assad.
Aucun reporter n'a fait suite a un article récent très important de Philip Giraldi, un ancien officier de la Central Intelligence Agency écrivant à présent pour le 'Conservateur Américain', un magazine qui critique le Complex-Militaro-Industriel Americain depuis une position non-neoconservatrice dans la lignée de Ron Paul
Giraldi écrit que la Turquie, un membre de l'OTAN, est devenu mandataire du gouvernement américain et que les avions de guerre non marqués de l'OTAN sont arrivés à Iskenderum, près de la frontière Syrienne, avec à leur bords des volontaires Lybiens et des armes saisies de l'arsenal du feu Gaddafi. Des "formateurs appartenants aux forces spéciales Françaises et Britanniques sont sur le terrain" écrit-il, "assistant les rebelles Syriens, pendant que la CIA et les Spec. Ops. U.S. fournissent des équipements de télécommunications et des renseignements"
Lien / TraductionOTAN Vs Syrie
18 Décembre 2011, Philip Giraldi
Les analystes de la CIA sont scéptiques concernant la marche vers la guerre. Le rapport de l'ONU fréquemment cité faisant état 3,500 civiles tués par les soldats d'Assad est basé largement de sources rebelles et n'est pas corroboré. L'Agence refuse de confirmer le chiffre des rebelles. De la meme manière, les récits de défections massives de dans l'Armée Syrienne et de batailles entre les déserteurs et les soldats loyaux semble etre une fabrication, avec seulement quelques déféctions ayant été confirmées indépendemment.
L'affirmation du gouvernement Syrien qu'il est pris d'assault par des rebelles armés, entrainés, et finançés par des gouvernements étrangers, s'avère d'avantage vraie que fausse.
Lien / TraductionLes va-t-en guerre sus mentionnés à travers une vaste campagne mondiale médiatique affirme que la Russie et la Chine défendent l'indéfendable c'est à dire un régime qui tuent son propre peuple comme l'affirme sans preuve ces organes de propagande.
La Russie et la Chine considèrent qu'il y a une ligne rouge à ne pas franchir celle qui consiste à manipuler le CSONU pour s'ingérer dans les affaires intérieures d'un pays violer sa souveraineté et changer le régime en place pour y installer un dirigeant docile obéissant aux puissances occidentales et aux sionistes.
En d'autres termes ce n'est pas au CSONU de dicter au peuple syrien qui il doit choisir pour le gouverner c'est une violation flagrante de la souveraineté de la Syrie un déni marquant de démocratie un profond mépris pour le peuple syrien digne de celui exprimés par les anciennes et nouvelles puissances coloniales.
Un avant goût de la"démocratie" que cette bande de fanatiques dont les Frères Musulmans syriens tirent les ficelles en coulisse comptent instaurer en Syrie avec l'argent des contribuables français (envoyer des formateurs militaires en Turquie pour entraîner ces terroristes a un coût même si c'est le Qatar et l'Arabie Saoudite qui prennent en charge le gros du financement de ces terroristes).
Le Qatar par la voix de son premier ministre Sheikh Hamad Bin Jassim - Le Qatar est une dictature monarchique aucun responsable politique n'est élu par le peuple mais nommé par l'Emir al Thani arrivé au pouvoir après avoir renversé son propre père- a affirmé avec une arrogance et un cynisme extrêmes qu'il n'y avait pas de demande pour un changement de régime alors même que le point principal de cette résolution clairement énoncé c'est cela. De plus il a osé affirmé que "c'est au peuple syrien" de décider ce qui "se passerait ensuite".alors pourquoi exiger le départ d'Assad alors que le peuple syrien le soutient pour qu'il engage les réformes souhaitées.
Selon le quotidien libanais Assafir, citant des interlocuteurs occidentaux, le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie ont demandé à un institut de sondage d’établir des pourcentages sur l’attachement de l’opinion publique syrienne à son Président Basar Al Assad.
Ils ont été très surpris des résultats : « 55% du peuple syrien soutiennent le maintien du Président Bachar elAssad et 95% sont contre l’opposition syrienne, surtout l’opposition armée et extérieure. Cette même majorité ne veut pas l’expérimentation du modèle irakien ou libyen sur le sol syrien et s’attache au choix de la résistance face à Israël ».
il est clair que le peuple syrien a très bien compris les manipulations politiques des puissances coloniales occidentales
LienSyrie : La prochaine guerre « humanitaire » de l’OTAN?
Le rôle insidieux des médias occidentaux
Le rôle de l’alliance militaire des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël dans l’éclatement de l’insurrection armée n’est pas abordé par les médias occidentaux. En outre, plusieurs « voix progressistes » ont accepté aveuglement le « consensus de l’OTAN ». Le rôle des opérations clandestines de renseignement de la CIA et du MI6 dans le soutien des groupes armés n’est tout simplement pas mentionné. Selon certains reportages, des groupes paramilitaires salafistes impliqués dans des actes terroristes sont appuyés clandestinement par le renseignement israélien (Mossad). Les Frères musulmans sont soutenus par la Turquie ainsi que le MI6, les Services secrets britanniques (SIS), depuis les années 1950.
De manière plus générale, les médias occidentaux ont induit l’opinion publique en erreur quant à la nature du mouvement arabe de contestation en n’abordant pas l’appui du département d’État des États-Unis et des fondations étasuniennes (dont le National Endowment for Democracy (NED)) à des groupes d’oppositions pro-étasuniens.
Fait connu et documenté, le département d’État des États-Unis « finance des opposants du président Bachar al-Assad depuis 2006 ». (U.S. admits funding Syrian opposition - World - CBC News 18 avril 2011.)
Les médias ont maintenu que le mouvement de contestation en Syrie faisait partie intégrante du « printemps arabe » et l’ont présenté à l’opinion publique comme un mouvement de contestation pro-démocratie s’étant propagé spontanément de l’Égypte et du Maghreb au Machreq. Il y a tout lieu de croire cependant que les événements en Syrie ont été planifiés longtemps à l’avance en coordination avec le processus de changement de régime dans d’autres pays arabes, incluant l’Égypte et la Tunisie.
L’éclatement du mouvement de protestation au sud de la ville frontalière de Daraa a été soigneusement prévu pour suivre les événements en Tunisie et en Égypte.
Les médias ont décrit en chœur les événements en Syrie comme un « mouvement de protestation pacifique » contre le gouvernement de Bachar al-Assad, alors que les preuves confirment amplement que des groupes islamistes armés sont impliqués dans des actes terroristes. Ces mêmes groupes islamistes ont infiltré les manifestations.
Les déformations médiatiques abondent. D’importantes manifestations progouvernementales sont simplement présentées comme « preuves » (des photographies entre autres) de l’existence d’un mouvement de contestation antigouvernemental. Les reportages sur les pertes sont basés sur des témoignages non confirmés de « témoins oculaires » ou des sources de l’opposition syrienne en exil. L’Observatoire syrien des droits de l’homme, situé à Londres est cité à profusion par les médias occidentaux comme une « source fiable », avec les mises en garde habituelles.
L’absence de données vérifiables n’a pas empêché les médias occidentaux d’avancer des « chiffres officiels » quant au nombre des victimes.
Introduction
Afin de faciliter l’action de forces libératrices, un effort particulier devrait viser l’élimination de certains individus clés dans les débuts du soulèvement et de l’intervention
Une fois qu’une décision politique a été prise de semer l’agitation en Syrie, la CIA et le SIS (MI6) tenteront d’organiser en sol syrien des incidents mineurs, du sabotage et des coups de main (sic), en travaillant en collaboration avec des individus Les incidents ne devraient pas se concentrer à Damas
De plus : « un important degré de peur des incidents et des affrontements frontaliers (mis en scène) fourniraient un prétexte à une intervention La CIA et le SIS devraient utiliser leurs aptitudes sur le plan psychologique et sur le terrain pour augmenter la tension. » (Document conjoint divulgué des services de renseignement des États-Unis et du Royaume-Uni, Londres et Washington, 1957)
Les mensonges médiatiques et la propagande gouvernementale présentent les événements en Syrie comme un « mouvement de protestation pacifique ».
Les « manifestations » ne sont pas issues de clivages politiques internes tels que décrits par les médias dominants. Depuis le tout début ils sont le résultat d’une opération clandestine du renseignement des États-Unis et de l’OTAN visant à déclencher le chaos social, dans le but de discréditer tôt ou tard le gouvernement de Bachar Al-Assad et de déstabiliser la Syrie en tant qu’État nation.
Depuis la mi-mars 2011, des groupes islamistes armés, appuyés clandestinement par les services de renseignement étasunien et israélien, ont mené des attaques terroristes contre des édifices gouvernementaux, incluant des incendies. Des tireurs professionnels et embusqués, dont des mercenaires, ont ciblé les policiers, les forces armées, ainsi que des civils innocents. Ces faits sont amplement documentés. Tel que souligné dans le rapport de la mission d’observation de la Ligue arabe, il existe des preuves abondantes démontrant que ces groupes armés ont tué des civils.
Alors que l’armée et le gouvernement syriens ont une lourde responsabilité, il convient de souligner le fait que ces actes terroristes, incluant le meurtre délibéré d’hommes, de femmes et d’enfants, font partie d’une initiative des États-Unis de l’OTAN et d’Israël consistant à appuyer, entraîner et financer une « entité armée » opérant en Syrie.
Selon des reportages, les preuves confirment que des agents du renseignement étrangers ont intégré les rangs des rebelles.Au moment où l’agitation et les meurtres s’intensifient dans l’État arabe en effervescence, des agents du MI6 et de la CIA sont déjà en Syrie pour évaluer la situation, a révélé un représentant de la sécurité. Des forces spéciales discutent par ailleurs avec des soldats syriens dissidents. Ils veulent savoir de quelles armes et de quels équipements de communication les forces rebelles auront besoin si le gouvernement décide de les aider.
« Le MI6 et la CIA sont en Syrie pour s’infiltrer et obtenir la vérité », a déclaré une source bien placée. « Nous avons le SAS et le SBS tout près qui désirent savoir ce qui se passe et vérifient de quel équipement les soldats ont besoin. » (Syria will be bloodiest yet, Daily Star). (C’est l’auteur qui souligne)
L’Armée syrienne liber (ASL) est une création des États-Unis et de l’OTAN. Le but de cette insurrection armée est de déclencher une réaction de la police et des forces armées, incluant l’emploi de chars d’assaut et de véhicules blindés afin de justifier tôt ou tard une intervention militaire, en vertu du mandat de « responsabilité de protéger » de l’OTAN.
Une intervention menée par l’OTAN est à l’étude. Elle a été ébauchée avant le début du mouvement de protestation en mars 2011. Selon des sources de l’armée et du renseignement, l’OTAN, la Turquie et l’Arabie Saoudite discutent de « la forme que prendrait cette intervention ».
Des agents des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Turquie fournissent des armes aux rebelles. Le ministère de la Défense britannique confirme pour sa part qu’il « élabore des plans secrets pour une zone d’exclusion aérienne sous l’égide de l’OTAN , mais qu’il doit d’abord obtenir l’appui du Conseil de sécurité des Nations Unies. (Syria will be bloodiest yet, Daily Star). Selon ces plans confidentiels, « le combat en Syrie pourrait être plus important et plus sanglant que celui contre Kadhafi ». (Ibid.)
On envisage une intervention militaire « humanitaire » calquée sur celle de la Libye. Les Forces spéciales de l’OTAN britanniques, françaises, qataries, et turques sont déjà sur le terrain en Syrie, en violation flagrante du droit international. Des reportages de sources militaires britanniques confirment :
« Des forces spéciales britanniques ont rencontré des membres de l’Armée syrienne libre (ASL) Le but apparent de ce contact initial était d’évaluer la puissance des rebelles et d’ouvrir la voie à toute opération future de formation Des reportages plus récents ont révélé que les forces spéciales britanniques et françaises entraînent activement les membres de l’ASL sur une base en Turquie. D’autres reportages indiquent que des formations ont lieu en Libye ainsi qu’au nord du Liban. Des agents britanniques du MI6 et du personnel de l’UKSF (SAS/SBS) entraîneraient des rebelles pour la guérilla urbaine et leur fourniraient des armes et de l’équipement. Des agents de la CIA et des forces spéciales étasuniens assisteraient quant à eux les rebelles en matière de communications. » (Elite Forces UK, 5 janvier 2012) (C’est l’auteur qui souligne)
L'article entier
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29351L’Armée syrienne libre, représentant légitime du peuple syrien?
Le CCG (Conseil de coopération du Golfe) est constitué de six pétromonarchies, loin des idéaux démocratiques qu’elles exigent pourtant de la République syrienne, une monarchie étant, par définition, antidémocratique. L'Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar sont des régimes répressifs mal placés pour donner des leçons de bienséance au dirigeant syrien. Mais comme ces régimes autocratiques sont les alliés de Washington et Cie, leur nature est ignorée et leurs réprimandes envers Bachar Al-Assad, un représentant élu, sont les bienvenues.
La Syrie, tout comme la Libye l’an dernier, est aux prises avec une insurrection armée financée et organisée par l’étranger, drapée dans des idéaux de révolte pacifique et démocratique afin de galvaniser en Occident un appui populaire à une intervention militaire de l’OTAN. Même si cette pratique courante de révolte fabriquée et de désinformation médiatique a été dénoncée et prouvée à maintes reprises dans les médias indépendants, elle fonctionne toujours grâce aux médias mainstream qui persistent à présenter des groupes armés jusqu’aux dents comme des « militants pro-démocratie qui ont besoin d’aide ».
Le but de ce genre d’opération est de créer un problème qui amènera une « solution » voulue. L’Occident, surtout Washington, veut se débarrasser de l’actuel dirigeant syrien. Pour qu’une intervention militaire en Syrie se transforme en « intervention humanitaire » investie de légitimité, elle doit être réclamée par la « communauté internationale ». Pour ce faire, il faut que les Syriens aient « besoin d’aide », comme les Libyens avant eux, et que les « pays civilisés et démocratiques » se fasse un devoir de les « protéger », avec les conséquences désastreuses que l’on connaît : de nombreuses victimes civiles, des infrastructures anéanties, des dirigeants fantoches à la solde de Washington et des dettes pour la reconstruction du pays.
Fabrication de l’appui populaire à l'insurrection et à l'OTAN
Les médias jouent un rôle clé dans la fabrication du consensus populaire. Cet article intitulé « Syrie: intervenir ou pas? », paru dans le quotidien canadien La Presse le 2 février dernier, est un exemple classique de désinformation et de fabrication de l’opinion publique :
Après 10 mois d'horreur à huis clos, la Syrie dérive à la vitesse grand V vers la guerre civile. Au début du conflit, on y comptait de 5 à 10 morts par jour. Aujourd'hui, c'est de 50 à 100! Plus de 5000 personnes ont déjà été tuées depuis le début du soulèvement. C'est, de loin, le chapitre le plus sanglant de tout le Printemps arabe. (Agnès Gruda, Syrie: intervenir ou pas?, La Presse, 2 février 2012.)
D’abord, on nous balance 5000 morts à la figure comme s’il s’agissait d’un fait. Rien n’est moins sûr. Ces données proviennent de l’ONU qui a affirmé à maintes reprises qu’elles étaient approximatives, qu’il était impossible de les vérifier indépendamment et qu’elles provenaient de groupes d’opposants.
Par ailleurs, l’auteure donne l’impression que toutes ces morts sont imputables au régime, ignorant totalement les exactions commises par l’insurrection armée, rapportées par les médias indépendants.
L’Armée syrienne libre : l’éléphant dans la pièce
Pendant la mission de la Ligue arabe, les médias ont martelé que 400 Syriens étaient morts depuis leur arrivée.
Le Monde (France) : 400 morts en Syrie depuis le début de la mission de la Ligue arabe
Businessweek (États-Unis) :400 Syriens tués depuis l’arrivée de la mission de la Ligue selon un officiel de l’ONU
La Presse (Canada) : 400 Syriens tués depuis l'arrivée des observateurs
La représentante des États-Unis à l’ONU, Susan Rice a dû expliquer ces données en point de presse peu après les attentats de décembre et janvier dernier.
Reporter : Vous avez parlé de 400 décès depuis l’arrivé des observateurs de la Ligue arabe en Syrie. Un grand nombre d’entre eux peuvent être attribués aux attaques terroristes et durant la même période nous avons également vu l’ascension de l’Armée syrienne libre, plus active. Croyez-vous qu’il est juste de blâmer uniquement le gouvernement Assad pour l’escalade de violence?
Susan Rice : e faisais référence aux données que le Vice-secrétaire général adjoint Pascoe a cité dans ses séances d’information. J’ai cru comprendre qu’il ne parlait pas des pertes de vies occasionnées par les attaques terroristes, mais des données que l’ONU, comme vous savez, a citées de manière progressive et qui dépassent maintenant 5000 personnes (Susan E. Rice, U.S. Permanent Representative to the United Nations, U.S. Mission to the United Nations, Security Council Stakeout and Press Availability, New York City, 10 janvier 2012.)
Mme Rice ignore remarquablement la question touchant à la responsabilité de l’Armée syrienne libre dans l’escalade de la violence. Cette question, tout à fait pertinente, n’a pas été soulevée ailleurs dans les médias.
Dans le cas de la l’Armée syrienne libre, on assiste à un remake tout aussi sanglant de l’histoire des Contras du Nicaragua, des moudjahidines d’Afghanistan, de l’Armée de libération du Kosovo, des rebelles haïtiens sous Aristide, des rebelles Libyens, etc : des groupes armés s’en prenant à des régimes socialistes, souvent peu ou non endettés (Libye, Syrie, Yougoslavie), insoumis aux diktats occidentaux. Les médias occidentaux, eux, sont invariablement favorables à l’insurrection armée, diabolisent les autorités visées et ne remettent jamais en question l’intervention de l’OTAN.
La mission de la Ligue arabe a été présentée comme un échec dès le départ. Son rapport a été entièrement ignoré par les médias. La raison est simple. En envoyant cette mission, Washington et Cie ont voulu donner l'impression qu'ils allaient vérifier la situation en Syrie. Cependant, le constat était fait avant même l'arrivée des observateurs et une seule conclusion était permise, celle avancée depuis le début, soit que le régime Assad tue des civils pacifiques manifestant pour la démocratie. Le rapport de la mission de Ligue arabe n'a pas fait ce constat. Il a au contraire démontré l'implication de la CIA, du MI6 et du Mossad derrière les violences et blamé l'Armée syrienne libre et les groupes armés pour de nombreux meurtres.
L'article entier
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29220Le rapport de la Ligue Arabe donne des preuves de l’implication de la CIA, du MI6 et du Mossad derrière les violences en Syrie
Des extraits du rapport des observateurs de la Ligue Arabe en Syrie montrent clairement que les médias ne disent qu’une partie de l’histoire et exagèrent la violence exercée par le gouvernemnt Al-Assad et ses forces de l’ordre.
Le rapport mentionne une “entité armée” qui tue des civils et des policiers et perpétue des attaques terroristes ciblant des civils innocents. Les pertes de ces attaques sont ensuite attribuées au gouvernement Al-Assad et utilisées pour construire de toute pièce un cas contre la Syrie aux Nations-Unies.
D’après le rapport de la Ligue Arabe, “l’armée libre syrienne” et les “groupes d’opposition armés” sont responsables de bon nombre des meurtres commis. En Janvier, il a été rapporté que le MI6 britannique, la CIA et les forces spéciales du SAS britannique étaient en Syrie et travaillaient avec l’armée libre syrienne et le Conseil National Syrien (CNS) afin de renverser le régime du président Al-Assad.
“Ce que les citoyens de base de tous groupes ethniques confondus disent, est que ce sont des francs-tireurs qui leur tirent dessus. Les gens se plaignaient qu’il y avait des tireurs embusqués terroristes qui tiraient sur les civils, manœuvre de terrorisme aveugle désignée pour le simple but de déstabiliser le pays. Je n’appellerai pas cela une guerre civile, c’est un terme très ambigu. Ce à quoi les gens font face sont des escadrons de la mort, ils doivent gérer des commandos de la terreur, ce qui est une méthode typique de la CIA. Dans ce cas précis, c’est une opération jointe entre la CIA, le MI6, le Mossad, avec de l’argent saoudien, émirati et qatari”, avait dit Tarpley à la chaine RT.
Les extraits du rapport des observateurs de la Ligue Arabe établissent “qu’il y a une violence émergeant des deux côtés, mais que l’opposition et les médias occidentaux ont exagéré la violence et le nombre de victimes imputées aux forces gouvernementales”, écrit Nicolas Davies pour le blog War Is A Crime, ex-After Downing Street.
“L’ONU a cessé d’accepter les chiffres des victimes donnés par l’opposition et a gelé ses estimations officielles de morts de civils au chiffre de 5 400, sans reconnaître le fait que cela pourrait déjà être exagéré”, a expliqué Davies. “Ceci n’est pas encore un bain de sang à l’échelle de la Libye, où même le nouveau gouvernement admet qu’au moins 25 000 personnes ont été tuées lors de la guerre menée par l’OTAN. La Syrie pourrait bien suivre le modèle Libyen si l’OTAN et le CCG continuent à donner des armes et de l’entrainement miliaire à l’armée libre syrienne et sont préparés à développer plus de forces spéciales au sol et aussi loin que l’ONU approuve une zone d’interdiction aérienne pour pouvoir protéger une nouvelle bordée de quelques 9 700 attaques aériennes.”
Des extraits intéressants du rapport du chef de la mission des états de la Ligue Arabe en Syrie du 24 Décembre 2011 au 18 Janvier 2012 stipulent:
A Homs, Idib et Hama, la mission d’observation a été témoin d’actes de violence commis contre les forces du gouvernement et des civils ce qui a résulté en plusieurs morts et de nombreux blessés. Des exemples de ces actes incluent le bombardement d’un bus de civil, tuant 8 personnes et en blessant d’autres, femmes et enfants inclus et le bombardement d’un train transportant du gasoil. Dans un autre incident a Homs, un bus de la police a explosé, tuant deux policiers. Un pipeline et des petits ponts ont également été endommagés par des bombes.
28. La mission a remarqué que beaucoup de parties ont reporté de manière erronnée que des explosions ou des violences ont eu lieu dans plusieurs endroits. Quand les observateurs se rendirent sur place, ils se rendirent compte que ces rapports étaient totalement infondés.
29. La mission a aussi remarqué que, d’après ses équipes de terrain, les médias exagéraient la nature des incidents et le nombre de personnes tuées dans ces incidents ainsi que les manifestations dans certains endroits.
Quelques observateurs ont fait défaut à leur devoir et ont brisé le serment prêté. Ils ont pris contact avec des officiels de leur pays et leur ont donné un compte exagéré des évènements. Ces officiels ont conséquemment développé une image sombre et non réaliste de la situation.
75. Il y a eu récemment des incidents qui pourraient creuser le fossé et augmenter l’amertume entre les parties incriminées. Ces incidents pourraient avoir des conséquences graves et mener à la perte de vies humaines et de propriétés. Ces incidents incluent le bombardement de buildings, de trains transportant du fuel domestique, des véhicules transportant du gasoil et des explosions visant la police, des membres des médias et des pipelines. Certaines de ces attaques ont été perpétrées par l’armée syrienne libre et par d’autres groupes membre de l’opposition armée.
L'article entier
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29158
Merci Psytech de nous rappeler ça.