Le film de BHL sur la Libye fait un bide
Scandale. Samedi soir, l’avant-première parisienne du nouveau film de Bernard-Henri Lévy a connu un échec cinglant. Reportage-express sur le lieu du drame.
Où sont passés les fans? Les 10444 abonnés à la page Facebook de BHL étaient-ils tous partis en weekend de Pentecôte ou demeuraient-ils absorbés par les prouesses vocales de l’Eurovision? Au lendemain de la projection de son documentaire -intitulé « Le serment de Tobrouk »- au festival de Cannes, l’écrivain Bernard-Henri Lévy a gagné la capitale pour venir le présenter,12 jours avant la sortie nationale, au public parisien. Une terrible déconvenue l’attendait : malgré l’annonce médiatisée de l’évènement, seule une vingtaine de personnes ont daigné se déplacer pour occuper les 584 sièges de la prestigieuse salle A du cinéma MK2 Bibliothèque.
Un tiers était composé d’amis comme en témoignaient les salutations affecteuses du philosophe à tel ou tel en remontant les marches de la salle. Parmi les personnalités figuraient Monique Canto-Sperber, l’ex-directrice de l’Ecole Normale Supérieure, Romain Goupil, cinéaste soixante-huitard et partisan de la guerre en Irak, Ofer Bronstein, pacifiste israélo-palestinien et Christophe Ono-Dit-Biot, directeur adjoint du Point.
Peut-être dépité par la faible affluence, BHL n’est pas resté à la suite du film pour répondre, comme c’est l’usage, aux éventuelles questions des spectateurs. Le co-réalisateur avait agi de même sur la Croisette en diffusant exceptionnellement son ovni cinématographique après -et non avant- la conférence de presse. Certains y ont vu une volonté de fuir les critiques portant sur les aspects artistiques de l’oeuvre tandis que d’autres ont insisté, au contraire, sur son désir de concentrer l’attention sur la portée politique de son engagement dans le conflit libyen.
: Bide , comme son combat qui avait lancé pour contrer le FN " une idée par jour" , au fait comment l'appeler de nouveau Marine ?