Et si les fameux licenciements boursiers étaient au contraire une spoliation de l'actionnaire, de l'état et des organismes sociaux.
A 61 ans, un membre de ma famille m'a expliqué que s'il prenait sa retraite, il partirait avec 5 mois de pecule, mais s'il avait la chance d'être licencié, il partirait avec au minimum 7 mois pecule NON IMPOSABLE.
Et voila , le mot magique "NON IMPOSABLE". A environ 1 an de la retraite sa femme a d'ailleurs été licenciée avec un pecule basé non pas sur le salaire qui lui restait à toucher, d'ici sa retraite, mais sur ces années d'ancienneté, soit beaucoup plus que si elle avait continué à travailler et cerise sur le gateau cette somme est non imposable. Cadre licenciée d'un grand groupe du cac 40 elle aura touché des dizaines de milliers d'euro, net d'impot , payés par la boite et par les assedic, sans que l'état n'en réccupère le moindre centime en impots.
Pas étonnement que des cadres dirigeants vers 55 ans se mettent à inventer des plans de licenciements et arrivent à les vendre au comité d'entreprise et au conseil d'administration de la boite , en ajoutant dans une belle hypocrisie " mais moi aussi , je me sacrifie, je serais le 1er touché et le 1er dans la charette."
sachant que ces cadres dirigeants atteignent et depassent les tranches à 40% d'impots et plus, on comprend aisement leur stratégie , pour soit disant sauver l'avenir de la boite.
Je suis convaincu, que si les primes de licenciement étaient imposables dans les tranches maximales nous aurions beaucoup moins de plans de licenciements.