Comment les réfugiés « palestiniens » furent inventés ? Récit d’une escroquerie…
Le problème des réfugiés dit « palestiniens », que l’on devrait plutôt qualifié de réfugiés « arabes », empoisonne le conflit israélo-palestinien depuis 63 ans.
En effet, depuis l’indépendance de l’Etat d’Israël les pays de la Ligue Arabe et l’Autorité Palestinienne instrumentalisent ces réfugiés « palestiniens » pour entretenir la détestation d’Israël.
Véritable arme d’une propagande haineuse qui produit des générations de futurs terroristes mais aussi véritable escroquerie qui permet à l’Autorité Palestinienne d’encaisser des millions d’Euros d’aide humanitaire pour des réfugiés « fantômes ».
De tout temps les conflits armés ont générés des réfugiés. Les réfugiés « palestiniens » sont la conséquence des guerres de 1948 et 1967. Mais à la différence de tous les autres conflits, la question des réfugiés « palestiniens » n’a jamais été réglée par une intégration dans le pays d’accueil. Bien au contraire, les nations Arabes ont parqué ces réfugiés et les ont artificiellement maintenus à l’état de réfugié.
Revenons sur les deux conflits à l’origine de ces mouvements de population :
La Guerre d’Indépendance de 1948
Dès qu’Israël déclara son indépendance, les Etats Arabes voisins lancèrent une attaque contre le nouvel Etat. Les armées de l’Egypte, de la Syrie, de la Transjordanie, de l’Irak et des combattants du Liban et de l’Arabie Saoudite attaquèrent Israël dans la nuit du 15 mai 1948. Les Arabes avaient refusé le plan de partage de la Palestine et avaient l’intention de rejeter à la mer les Juifs et détruire ce nouvel Etat…
Le soir même Azzam Pacha, secrétaire de la Ligue Arabe, déclara à la BBC : « Ce sera une monumentale guerre d’extermination qui restera dans l’histoire comme les massacres des Mongols et les croisades. »
En fait, les pays Arabes perdirent leur guerre contre le nouvel Etat Juif pourtant démuni de tout.
Les combats, la peur, mais surtout les déclarations des chefs des pays arabes voisins incitèrent les populations arabes de Palestine à quitter leur foyer pour trouver refuge dans ces pays voisins.
Certains historiens ont tenté de rejeter la faute de cet exode sur les Juifs en les accusant sans preuve d’avoir chassé les arabes, mais ce mouvement de population est surtout la conséquence de ce que firent et dirent les pays « frères » qui persuadèrent leurs coreligionnaires de quitter leurs terres en attendant de « purifier leur sol souillé par l’élément juif. »
En effet, le 15 mai 1948 le Premier Ministre d’Irak déclara à la presse à Bagdad : « Nous écraserons le pays avec nos fusils et nous détruirons tout lieu où les Juifs chercheront refuge. Les Arabes devront emmener leurs femmes et leurs enfants à l’abri pendant le danger, après quoi toute la Palestine sera à eux. »
Les 18 et 24 mars 1948, le recteur d’Al-Azhar au Caire déclara : « Nous jetterons à la mer les bandes de sionistes criminelles et il ne restera plus ainsi un seul Juif en Palestine. Pour que nos armées victorieuses puissent accomplir leur mission sacrée sans s’exposer à faire des victimes parmi nos frères arabes, il faut que ceux-ci quittent provisoirement le pays, afin que nos combattants exercent, dans une liberté totale, l’œuvre d’extermination. »
Le 16 mai 1948, le haut commandement des volontaires arabes pour la libération de la Palestine lance cet appel à Radio Le Caire : « Frères arabes de Palestine, nos armées libéreront en quelques jours le territoire sacré profané par les bandes criminelles athées. Afin que les Juifs, mille fois maudits par Allah, ne se vengent pas sur vous avant leur anéantissement total, nous vous invitons à être nos hôtes. Les Arabes vous ouvrent leurs foyers et leurs cœurs. Nous vaincrons les infidèles, nous écraserons les vipères. Votre patrie, purifiée par vos frères, vous accueillera à nouveau dans la joie et l’allégresse. »
L’évacuation de la Palestine avait été décidée par les Arabes dès janvier 1948 lors d’une réunion des dirigeants arabes à Haïfa.
Les réfugiés étaient certain que leur absence serait de courte durée et qu’ils rentreraient au bout de quelques jours : « Leurs dirigeants leur avaient promis que les armées arabes écraseraient très facilement les bandes sionistes, et qu’il n’y avait nulle raison de panique ni de crainte d’un long exil. » (Mgr Hakim, archevêque catholique de Galilée dans le journal Sada al-Djanub du 16 août 1948)
« Le fait que ces réfugiés sont là est la conséquence directe de l’action des Etats Arabes contre le partage et l’Etat Juif, affirmait M. Ghory (secrétaire du haut comité arabe,Le Télégraphe de Beyrouth, 6 septembre). Les Etats Arabes ont été unanimes pour fixer cette politique et ils doivent tous participer à la résolution du problème. »
L’affaire de Deir Yassine fût montée en épingle afin d’effrayer les populations civiles arabes.
Ce prétendu massacre perpétré par une unité de l’Irgoun ne fut en fait qu’un combat très rude lors de la prise du village de Deir Yassine. Il n’y eut aucun viol, aucun massacre délibéré de civils.
Deir Yassine est devenu, dans l’inconscient collectif occidental, le symbole du crime de guerre commis par des juifs contre des Arabes, exemple unique, mais ô combien condamnable, attestant que les israéliens sont capables, comme tous les peuples de la terre, de commettre d’abominables exactions. Il fallait bien que les Juifs, victimes par essence, deviennent également bourreau afin de « dédouaner » la culpabilité des occidentaux des nombreux massacres perpétrés à l’encontre des Juifs, ainsi le « Juif » en démontrant qu’il pouvait être bourreau perdait définitivement son statut de victime…
Que s’est-il réellement passé à Deir Yassine ?
Le 9 avril 1948, des combattants de l’Irgoun et du groupe Stern, au cours des combats pour s’emparer du village arabe de Deir Yassine, qui bloquait l’accès à Jérusalem, y auraient massacré plusieurs centaines de personnes, dont des vieillards, des femmes et des enfants.
La plus part des comptes rendus arabes font état d’une véritable boucherie afin de frapper l’imaginaire des populations arabes : femmes enceintes transpercées et enfants empalés, « le tout avec un luxe de détail proprement oriental » (Arthur Koestler).
Or la vérité est bien différente de ce que la légende arabe a propagé. Renonçant à l’effet de surprise l’unité israélienne a prévenu la population par des hauts-parleurs qui invitaient les habitants du village à l’évacuer immédiatement. C’est ainsi que plusieurs centaines de villageois purent quitter le village avant les combats. (Miroir de l’Histoire n°286, Tallandier Paris 1973).
Les habitants armés du village et les troupes arabes qui y étaient stationnées ouvrirent immédiatement le feu sur l’unité de l’Irgoun qui perdit en quelques heures 40 hommes sur 90.
Environ cinq heures après le début des combats, le Lehi évacua à nouveau une quarantaine de vieillards, des femmes et d’enfants qui étaient restés.
Les combattants Arabes restant choisirent la ruse contre les israéliens en se déguisant en femmes. Les combats furent rudes et firent de nombreux morts. Une étude de l’université palestinienne de Bir Zeit arrive à la conclusion qu’il y eut 107 civils tués et 12 blessés (bien qu’il fût difficile de distinguer entre civils et villageois combattants). On est bien loin des centaines de civils massacrés délibérément… D’autres sources arabes ont ultérieurement indiqué que le nombre de victime était peut-être inférieur à ce chiffre. (M.G. BARD)
Il n’y eut pas davantage de viols, comme le reconnut en 1948 Hazam Nusseibi, présentateur de la radio palestinienne, qui expliqua qu’un certain Hussein Khalidi, chef palestinien, lui avait demandé de fabriquer des fausses plaintes : « il fallait le dire pour que les armées arabes viennent libérer la Palestine du joug des Juifs. ». « Ce fût une grave erreur » estima-t-il après coup, « Nous n’avions pas réalisé comment notre peuple réagirait. Dès qu’ils entendirent que des femmes avaient été violées à Deir Yassine, les Palestiniens s’enfuirent terrorisés. » (« Israel and the Arabs » : The 50 Year conflict, BBC)
Deir Yassine est un symbole fort et récurrent, créé de toute pièce, dans la propagande anti-israélienne, non seulement parce qu’il s’agit d’un cas très exceptionnel où les Juifs ont pu être accusés à tort de massacre au cours des nombreuses actions militaires, mais aussi, selon l’historien français Paul Giniewski, à cause de « cette capacité arabe de créer, d’entretenir, d’amplifier des mythes, responsable de l’ampleur qu’a prise celui de Deir Yassine. Quelques propagandistes arabes ont eu intérêt à l’exploiter mais tous les Arabes étaient prêts à le croire. » (Miroir de l’Histoire n°286, Tallandier Paris 1973).
Le Haut Comité arabe qui espérait que des rapports exagérés sur le prétendu massacre de Deir Yassine choqueraient les populations des pays arabes ay point de les amener à faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils interviennent également en Palestine, obtint l’effet inverse en stimulant un nouvel exode des populations arabes palestiniennes.
Au total le chiffre des réfugiés « palestiniens » à l’issue de la Guerre d’Indépendance est compris entre 500 et 600 000 personnes.
Le second conflit qui « produit » des réfugiés arabes fût la Guerre des Six Jours.
En une guerre éclair qui ne dura que six jours les armées Arabes furent défaites par Israël.
Cette guerre génèrera entre 200 et 300 000 réfugiés mais au moins la moitié d’entre eux étaient déjà des réfugiés de la guerre d’Indépendance de 1948.
Les réfugiés de 1967 sont des gens qui ont quitté les territoires des pays arabes voisins d’Israël où ils vivaient, et en particulier de la Cisjordanie annexée par la Jordanie.
Ainsi les deux conflits ont produits environ 900 000 réfugiés arabes.
Les réfugiés Juifs oubliés
L’Occident, responsable de nombreuses persécutions des Juifs, oublie facilement que des centaines de milliers de Juifs ont été contraints de fuir sans espoir de retour les pays arabes où ils vivaient, et qu’ils ont lutté pour se réinstaller, que ce soit en Israël ou dans d’autres pays.
Entre 1947 et 1948, un grand nombre de communautés juives furent persécutées, leurs biens confisqués. Des pogroms furent organisés à Aden en Egypte, en Libye, en Syrie et en Irak, pays où le sionisme était considéré comme un crime.
Entre 1947 et 1976, environ 900 000 Juifs ont dû quitter les pays arabes où beaucoup étaient installés depuis bien avant l’ère Chrétienne soit plus de 2 000 ans. Parmi eux, 586 000 s’installèrent en Israël. Ce qu’ils possédaient fut perdu car les pays Arabes confisquèrent leurs biens. De sorte qu’à leur arrivée en Israël ils étaient dépourvus de tout. Ils renforcèrent la masse des immigrants rescapés des camps d’extermination nazis.
Ces réfugiés Juifs n’eurent droit à aucun aide internationale. Seuls Israël et les Juifs de diaspora fournirent les fonds nécessaires à leur intégration. Ce fût un lourd effort financier pour un pays en cour de création sans grandes ressources.
« De 1948 à 1951, un total de 687 739 immigrants sont rentrés en Israël, précise M. Konopnicki, c’est-à-dire l’équivalent de la population de l’Etat en 1948. Contrairement aux Etats Arabes qui avaient laissé aux soins de l’ONU les réfugiés qu’ils auraient dû prendre en charge, Israël et les Juifs du monde s’employèrent à leur intégration. Arrivés en grande masse, ils durent attendre dans des camps de transit (chez les Arabes, les camps étaient nommés « camps de réfugiés ») que des logements puissent être construits. »
Alors que les réfugiés juifs ont trouvé une terre d’accueil, un travail et un logement, la grande majorité des réfugiés « palestiniens » continuent d’être parqués dans des camps où ils vivent de la charité de la communauté internationale.
Le nombre de réfugiés « palestiniens », une escroquerie à l’aide humanitaire
En 2005, le nombre de réfugiés inscrit sur les rôles de l’UNWRA, agence de l’ONU chargée des seuls réfugiés « palestiniens », atteignaient le chiffre de 4,25 millions.
Pour la première fois dans l’histoire des instances internationales on avait créé un « statut de réfugié » transmissible de génération en génération. Fait unique qui ne s’est jamais reproduit ailleurs. Ainsi de père en fils, les réfugiés « palestiniens » se transmettent ce statut de réfugié.
Le Bureau central des statistiques de l’Autorité Palestinienne donnait en 2004 le chiffre fantaisiste de 9,7 millions de réfugiés « palestiniens » dans le monde.
L’UNWRA indiquait dans son rapport en 1952 : « Les naissances sont déclarées avec empressement mais les décès passés sous silence afin que la famille continue à toucher les rations du mort. Chaque fois qu’un recensement a été tenté, cela a provoqué des émeutes et les Etats Arabes s’y opposent. »
Il apparait donc que cette croissance exponentielle du nombre de réfugiés « palestiniens » est purement fictive et due à la fois aux « petits trafics » des réfugiés eux-mêmes mais aussi aux exagérations de l’Autorité Palestinienne qui en tire profit par l’intermédiaire de l’aide humanitaire internationale.
Qu’en est-il réellement ?
A titre de référence, le taux moyen annuel de croissance de la population arabe vivant en Israël entre 1949 et 2001 a été de 3,44 %, sachant que grâce aux infrastructures médicales israéliennes le taux de mortalité des populations est très bas.
Les taux de mortalité dans les camps de réfugiés dans les pays Arabes étaient très élevés jusqu’au début des années 70. Ainsi on peut retenir un taux moyen de croissance de 2,6 % par an de 1948 à 1970 puis de 3,5 % jusqu’à fin 2002. Cela conduit à une fourchette entre 3,5 millions et 4 millions de réfugiés, sachant qu’une partie des décès n’ont jamais été déclarés afin de garder les cartes de réfugié.
Pourquoi y a-t-il encore des réfugiés « palestiniens » ?
La question est cruciale dans le conflit israélo-palestinien. En effet, les réfugiés sont devenus une arme de propagande pour attiser la haine d’Israël au sein des populations palestiniennes mais aussi dans l’ensemble du monde arabo-islamique.
La question des réfugiés « palestiniens » auraient dû être réglée de façon « normale » par une intégration dans le pays d’accueil comme tous les déplacements de populations qui ont eu lieu au cours des nombreux conflits mondiaux.
Ainsi c’est près de 56 millions de personnes qui ont été déplacées des suites des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale et qui se sont intégrées dans les pays d’accueil sans qu’il fût nécessaire de créer une agence spéciale pour les aider.
Autre exemple, la partition de l’Inde et du Pakistan en 1947 donna lieu à d’autres transferts de population : 4 millions d’hindouistes fuirent le Pakistan et 6 millions de musulmans fuirent l’Inde. Malgré le nombre considérable de réfugiés et la pauvreté des deux Etats en présence, aucune organisation d’assistance internationale ne fut créée pour les aider. Il en fut de même lors de la sécession du Bangladesh pour les 10 millions de réfugiés en Inde et les 30 millions de sans-abri qui durent quitter leur foyer.
L’écrivain allemand Heinrich Böll prix Nobel de littérature écrivait : « Pas une décennie qui n’ait été souillée par ces tragédies, pas une région qui n’ait été touchée. En 1925, un Turc sur quatre était ou avait été un réfugié, un Arménien sur deux, un Grec sur trois. En 1930, un Allemand sur trois était ou avait été un réfugié et un Polonais sur quatre. En 1970, un Palestinien sur deux et huit Israélien sur dix. En 1980, deux Cambodgiens sur trois. En 1990, deux Afghans sur trois, un Tibétain sur trois. En l’an 2000, trois Rwandais sur quatre et neuf Kosovars sur dix. » (Cité par Michel Gurfinkiel).
De tous les réfugiés qui ont jalonnés l’histoire de presque tous les pays jusqu’à ce jour, tous sans exception se sont réinstallés dans des pays d’accueil.
Sauf les Palestiniens, depuis plus d’un demi-siècle ! Y a-t-il une raison objective à cette situation ?
Fait unique pour un pays vainqueur, Israël a tenté à de nombreuses reprises de proposer des solutions pour les réfugiés y compris en proposant d’intégrer une partie d’entre dans l’Etat Juif. Toutes ces solutions furent rejetées par les Arabes.
Abdel-Kader proposa à 45 000 réfugiés « palestiniens » une installation en Algérie financée par Israël. Les agents du Mufti s’y opposèrent et la sureté libanaise retira son visa et expulsa Abdel-Kader.
« Si on avait pris la peine d’accueillir ces réfugiés en Syrie, en Irak, en Libye, au Liban et dans tous les pays « frères », partout où l’on trouve plus de terre que d’hommes pour les cultiver, il n’y aurait plus de réfugiés « palestiniens » fils de la haine, de la discorde internationale et de cette indifférence dans laquelle Proust voyait la forme la plus répandue et la plus terrible de la cruauté. » (Emmanuel Berl).
La Ligue Arabe et l’Autorité Palestinienne ont besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohérence du monde Arabe et musulman contre Israël. Les réfugiés sont devenus un instrument de propagande anti-israélienne et un étendard de la haine et du Jihad pour libérer la « Terre d’Islam » de la présence juive.
Si les réfugiés avaient été intégrés dans les divers pays d’accueil, plusieurs pays Arabes auraient vraisemblablement signé un accord de paix avec Israël. L’Autorité Palestinienne aurait dû réduire ses prétentions et ses revendications territoriales injustifiées et injustifiables et un accord aurait pu intervenir depuis longtemps.
Mais en brandissant l’étendard des réfugiés l’Autorité Palestinienne peut ainsi continuer d’enseigner la haine d’Israël dans les camps de réfugiés, produire des générations de futurs terroristes et surtout refuser tout accord de paix au nom d’un prétendu « droit au retour » qui n’a aucune justification juridique sur le plan international.
En effet, aucun autre peuple déplacé n’a jamais fait valoir un quelconque « droit au retour » vers le pays d’origine.
Mahmoud Abbas lors d’un discours prononcé à Ramallah le 27 août 2011 annonçait clairement que le futur Etat Palestinien n’intégrerait pas les réfugiés « palestiniens » ce faisant il confirmait publiquement que la stratégie palestinienne était bien de continuer à instrumentaliser éternellement le problème des réfugiés contre Israël même après la création d’un Etat Palestinien.
Véritable arme de propagande mais aussi dans l’esprit des dirigeants palestiniens un espoir de « noyer » démographiquement Israël en obligeant l’Etat Hébreu à intégrer les millions de réfugiés ce qui à terme conduirait à la destruction pure et simple de l’Etat Juif. (voir ci-dessous la vidéo des déclarations de Mahmoud Abbas concernant les réfugiés)
Continuer depuis plus de 60 ans à faire croire à ces malheureux réfugiés qu’un jour ils reviendront en Palestine est simplement criminel ! C’est entretenir un espoir vain car jamais Israël n’acceptera d’accueillir en son sein une population de plusieurs millions d’arabes vindicative à son égard.
Les pays Occidentaux, si prompts à vouloir régler le conflit israélo-palestiniens feraient mieux de consacrer les milliards d’aide humanitaire à aider à installer les réfugiés dans des pays d’accueil. Ils feraient également mieux de dire la vérité à ces pauvres gens qu’on maintient artificiellement dans un état de pauvreté.
Mais voilà, l’aide humanitaire internationale est devenue une manne pour les factions palestiniennes tant dans les camps de réfugiés qu’à Gaza et en Judée-Samarie appelée à tort « Cisjordanie ».
En gonflant artificiellement le nombre de réfugiés, en ne déclarant pas les décès, l’Autorité Palestinienne et le Hamas à Gaza s’engraissent sur le dos de la communauté internationale… C’est une réelle escroquerie que l’ensemble des Occidentaux refusent de voir et continuent d’alimenter en versant toujours plus de fonds.
Les pays Européens sont devenus les principaux donateurs, bien plus que les pays Arabes responsables de cet état de fait.
Si l’on veut réellement trouver une solution à ce conflit, la communauté internationale doit s’occuper en tout premier lieu du problème des réfugiés « palestiniens » en les intégrant enfin afin qu’ils puissent reconstruire une vie normale, avoir un foyer et un travail et ne plus vivre uniquement des subsides de la charité internationale.
La « cause palestinienne » dans son ensemble mobilise plus de 30 % de l’aide internationale mondiale alors que d’autres populations souffrent sans aucune aide. C’est également l’un des principaux scandales de ces 60 dernières années.
Combien de peuples auraient pu être aidé et sauvé de la famine, de la mort certaine avec tout cet argent ?
L’UNWRA, véritable gouffre de l’aide humanitaire, est aujourd’hui totalement aux mains des Palestiniens et ses 30 000 salariés sont pratiquement tous Palestiniens ! Ils n’ont donc aucune envie de voir cette agence disparaitre en trouvant une solution au problème des réfugiés…
Nicolas Sarkozy, qui veut absolument jouer un rôle mondial, devrait enfin s’atteler à cette vraie tâche que constitue la résolution du problème des réfugiés « palestiniens ».
Nul n’ignore l’importance de ce problème au sein du conflit israélo-palestinien dans les divers ministères des affaires étrangères occidentaux, nul n’ignore que résoudre ce problème permettrait de sortir de l’impasse provoquée par les Palestiniens et leurs alliés Arabes.
Mais pour des raisons obscures toutes les chancelleries souffrent volontairement de cécité quand il s’agit de résoudre ce problème.
Intégrer les réfugiés « palestiniens » dans les pays d’accueil c’est désamorcer l’une des principales cause de haine du monde arabo-islamique envers Israël. C’est également obliger l’Autorité Palestinienne à revenir à des revendications plus « raisonnables » et ainsi permettre à terme la signature d’un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Mais quel dirigeant Occidental osera enfin s’atteler à cette véritable cause humanitaire ?
Jean-Marc MOSKOWICZ