le juif est un etre abject qui se la pète et qui s'en prend plein la gueule depuis 3000 ans
Le truc c'est que LE juif est loin d'être un être plus abject qu'un goy abject. Ce qui est abject c'est ceux qui adhèrent à la mentalité du peuple élu. Si tu es capable de les compter numériquement, bon courage. A défaut de savoir cela exactement (ma conviction est qu'ils sont loin d'être majoritaires de cette trempe), coller ça sur LE juif, c'est donner du grain à moudre à ceux que tu dénonces. Même procédé chez les islamophobes qui délirent sur la caution morale que donnerait LE musulman au terrorisme.
Gratuit, facile, irrationnel.
Nous prendrons séparément, si tu veux bien, les deux points, dont chacun témoigne à sa manière à la fois de la prétention et de l'insuffisance anthropologiques.
Premièrement, le fait de se croire le peuple élu a une signification théologique, mais que nous laisserons de côté. (Il n'est pas "élu" par n'importe quoi ni n'importe comment, mais par un Dieu, qui n'est pas n'importe lequel, etc., pas "élu" pour faire n'importe quoi, mais pour une mission très précise, etc. ) S'il s'agit - comme tu l'as dit 20 fois - de reprocher aux Juifs (ou à certains d'entre eux) de se croir supérieurs, il s'agit là d'une structure anthropologique universelle.
Aucun peuple, où que ce soit, ne s'est jamais vu comme inférieur, ni même égal à aucun autre. Ca n'existe pas. Lévi-Strauss parlait d'ethno-centrisme pour désigner cette tendance (universellement avérée) d'une culture, d'un peuple, de se considérer comme le centre du monde et de juger tous les autes à partir de là, distribuant éventuellement des bons ou mauvais points selon la plus grande proximité de ces autres peuples à sa propre culture.
Ceux qui ici se veulent "Blancs" n'ont pas coutume d'exprimer par là le sentiment de leur infériorité ni de leur universalisme béat, ni une conception exagérément relativiste des valeurs.
Deuxième élément : si on accepte l'idée d'une attitude "élitiste" du Juif.
Bon, je t'ai déjà fait observer qu'il est curieux de souligner systématiquement cela, dans ton discours, pour ajouter tout de suite le codicille comme quoi tu sais très bien que la plupart des Juifs ne sont pas élitistes, élus, supérieurs et méprisants, etc., mais que malgré tout, cela constitue un problème. On attend toujours l'explication du fait qu'il faut mentionner en premier et gloser sur un élément dont on dit après qu'il est minoritaire, marginal, excentrique.
(Truc bien connu : il y a 1 Juif plein de fric et 5000 qui crèvent la dalle à côté, mais "Le Juif" est friqué, et on ne l'aime pas parce qu'il est friqué....mais l'on ajoute qu'on sait très bien par ailleurs que la plupart n'ont pas un rond, mais cela ne modifie rien à la proposition de départ. Les friqués qui sont cependant antisémites n'aiment pas le Juif parce qu'il est friqué. Et si on leur dit qu'eux le sont aussi, ils vous répondent que certes, mais que eux, ils ne sont pas Juifs).
Mais acceptons même cela. On peut imaginer qu'il y a chez les Juifs une culture de l'excellence - conditionnée probablement par des situations où, pour s'en sortir, il y avait besoin d'être un peu valable, parce qu'il était impossible de compter sur la Naissance, ou sur les fortunes héritées - quand on se déplace tout le temps, pas facile de constituer un patrimoine - ni encore moins sur la sympathie spontanée de ses contemporains. On peut comprendre alors que l'on valorise une certaine forme d'excellence.
Les Juifs auraient peut-être bien voulu exceller dans l'agriculture, mais il se trouve qu'on leur a interdit de posséder des terres.
La Mère Juive n'est qu'une figure parmi d'autres d'un trait assez général : la survalorisation du garçon. Le garçon est poussé, dès son plus jeune âge, on ne cesse de lui dire qu'il est le meilleur, le plus beau, etc. La fille n'est qu'une merde, en revanche, et les filles n'ont pas du tout la même nostalgie pour la - en général une mégère qui les a emmerdées toute leur enfance en leur faisant récurer les casseroles et rien d'autre. Elles ne parlent pas de leur mère tout à fait de la même façon que le font leur frère et j'invite tous les anthropologues du judaîsme, dans ce forum, à les écouter un peu, histoire de changer de disque.
Mais le fils, alors lui ! c'est la merveille, on lui prévoit les plus hautes destinées, on le pousse en permanence.
Allez, je fais comme les autres, une histoire juive, pour illustrer ?
Une mère juive a deux enfants, l'un de 5, l'autre de 7 ans. Un ami vient la visiter et lui dit : tiens, j'ai vu ton fils sortant de l'école, hier soir. La mère : lequel ? L'autre : ben, je ne sais plus leur nom, un des deux, quoi. La mère : le plus jeune ou le grand ? L'autre : ben je ne sais pas trop, ils ont à peu près le même âge. La mère : c'est facile : l'aîné, c'est le médecin, le plus jeune, c'est l'avocat.