Ouais. Mais en fait les soviétiques n'ont pas étés plus impressionnés que ça. Ils ont largement battu les chiffres allemands avec leurs camps du goulag. Très largement, même, bien qu'un peu moins mortifères : un million de morts et quatorze millions de prisonniers.
non mais arrete !!
le "camarade" Pili te dira que les gentils bolchéviques responsables de 100 million de morts l'ont fait pas souci d'humanité
que les "libérés" des camps ont fini au goulag ou exterminés en route !!!
mais c'est vrai que les gentils sont de gauche ... : :
Deux millions et demi de prisonniers allemands et autrichiens, autant de prisonniers de toutes les autres nationalités ont constitué pour les Soviétiques plus qu'une charge, un potentiel de travail phénoménal. C'est cette force de travail qu'il faut conserver le plus longtemps possible : le maintien en détention des prisonniers allemands en Russie sera le plus long parmi tous les alliés.En 1949, une très forte pression internationale s'exerce sur l'URSS pour que ces prisonniers soient libérés. On libérera donc en priorité les malades et les inaptes au travail, puis on organisera des centaines de "procès " montés de toutes pièces, au cours desquels les prisonniers de guerre deviennent soudain des "criminels de guerre ", condamnés à 10, 20 ou fréquemment 25 ans de travaux forcés, que l'on peut donc continuer à faire travailler impunément. Près de 10% de l'effort de reconstruction sera ainsi assuré par les prisonniers de guerre.
En 1950, les Soviétiques useront de nouvelles manoeuvres pour retarder la libération de leurs prisonniers: ils exigeront que la France leur livre des criminels de guerres, soi-disant présents au camp de BEAUREGARD. Ils fourniront d'ailleurs une liste de 54 noms de citoyens soviétiques, mais préciseront eux-mêmes qu'ils étaient incapables de certifier l'orthographe de leur nom ni leurs prénoms...