http://www.tsr.ch/info/monde/3704819-un-journaliste-de-france-2-tue-en-syrie.html
On vous a dit que le régime ne veut pas de journalistes chez lui surtout les caméramen, ceux qui transmettent la vérité.
Bravo aux amis français et condoléances à sa famille.
Jacquier aurait été victime d'une bavure des insurgés
«Nous savons qu'il y a eu une bavure commise par l'Armée syrienne libre», a confié au Figaro un responsable de la Ligue arabe, confirmant les propos d'un dirigeant d'une organisation des droits de l'homme.
Quelques heures après l'attaque qui a provoqué la mort de Gilles Jacquier à Homs, mercredi 11 janvier, un dirigeant d'une organisation des droits de l'homme de cette ville a confié à un responsable de l'opposition syrienne en France qu'il s'agissait «d'une grosse ânerie» commise par les adversaires de Bachar el-Assad. «Au téléphone, mon interlocuteur, que je connais depuis de longues années, m'a dit en arabe que c'était une “djahachaneh”, c'est-à-dire une grosse bourde de la part des opposants», nous a déclaré ce haut dirigeant de l'opposition. Pour ce dernier, son interlocuteur savait qui était derrière l'obus de mortier qui a tué sur le coup le journaliste de France 2, en visite ce jour-là à Homs, l'épicentre de la révolution contre le pouvoir d'Assad. «Peu après l'attaque, on a su assez rapidement, dans certains milieux de Homs, qui avait tiré», ajouta la source. Immédiatement après, opposants et pouvoir syrien s'accusèrent mutuellement d'être responsables de la mort de Gilles Jacquier.
Les rebelles « poussés à la faute »
Sur le terrain, les recherches des observateurs arabes semblent avoir progressé assez rapidement. Vendredi, un responsable de la Ligue arabe déclarait au Figaro que «nous savons désormais qu'il y a eu une bavure commise par l'Armée syrienne libre (qui a coûté la vie Gilles Jacquier, NDLR). L'ASL a été poussée à la faute par les miliciens pro-Assad, qui défiaient ses hommes depuis plusieurs jours. Les déserteurs ont voulu leur donner une leçon et leur faire peur. Nous savons que les tirs sont venus de Bab Sbah», un bastion de l'opposition, qui fait face à celui de Nouzha, peuplé d'alaouites pro-Bachar, où a été tué Jacquier.
Pour des raisons de sécurité, le responsable de l'organisation des droits de l'Homme à Homs et son correspondant de l'opposition en France ont demandé à garder l'anonymat. Mais ce dernier est prêt à témoigner devant une commission d'enquête. «J'attends qu'un juge indépendant soit nommé, dit-il. Même si elle est en notre défaveur, la vérité doit éclater.» Il confie avoir reçu, ces derniers jours, d'autres appels téléphoniques de Homs, confirmant la thèse de la bavure par l'Armée syrienne libre. Ces révélations contredisent l'hypothèse d'une manipulation par le pouvoir syrien, alimentée par les témoignages de plusieurs journalistes présents aux côtés de Gilles Jacquier au moment de l'attaque. Ceux-ci faisaient état «d'éléments troublants», comme le brusque départ des militaires en charge de leur surveillance, au moment du premier tir d'obus. Pour eux, le régime aurait voulu discréditer ses opposants en montrant au monde que les journalistes étaient visés par des «gangs armés».
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Laissez donc la voie à HRW et autres organisations pour entrer et voire ces prétendus "groupes armés"!!