Les Français se sont habitués à ce que l'État réponde à tous leurs problèmes. C'est à l'État de créer des emplois, de sauver les entreprises en difficulté, d'assurer la santé, de créer du lien social... Les français attendent tout de l'État et sont incapables de comprendre la philosophie libérale, qui met l'accent sur les initiatives privées, sur la liberté et la responsabilité.
Vous caricaturez. Croyez-vous vraiment que si les limites de vitesses disparaissaient que la volume d'accidents se réduiraient. Le libéralisme est une idéologie qui fait complètement abstraction du fait que les gens ne sont pas naturellement raisonnables. C'est même le contraire. Et c'est ce qui fait que nous en sommes à la situation actuelle. Figurez-vous que la plupart des banques étaient conscientes qu'elles faisaient des prêts à des gens non-solvables, mais ils continuaient de le faire parce qu'ils se disaient que si les chose tournaient au vinaigre, les états n'auraient pas d'autre choix que de les aider.
Donc l'état a le devoir de mettre des mécanismes de régulation afin d'éviter une répétition de cette crise. Mais franchement, si vous n'avez pas été capable de le comprendre par vous-même avec la crise actuelle, vous avez un autre problème qui est plus grave que la crise ...
Si les banques ont fait cela, c'est parce que les hommes politiques incompétents comme Bill Clinton les ont encouragé (le but étant de favoriser l'accès à la propriété pour tous).
Et un très mauvais signal fut à chaque fois envoyé par les Etats qui ont aidé les banques à continuer à faire leurs bêtises, au lieu de les laisser crever et ensuite de les nationaliser pour éviter la perte des dépôts des entreprises et particuliers.
De toute évidence, il existe une véritable oligarchie composés des banques, des firmes qui ont pour certaine un véritable monopole mondial, et des dirigeants. Leur ciment à tous est une version biaisée du libéralisme : le néolibéralisme, dans lequel tous les membres de l'oligarchie sont interdépendants (les Etats ont besoin des banques pour financer, les banques ont besoin des Etats pour être sauvées quand elle font des bêtises).
Nous ne sommes donc plus vraiment dans du libéralisme mais une sorte de corporatisme mondialisé. Certains veulent jouer au plus libéral mais défendent en fait ce système batard.