And a new day will dawn for those who stand long.
And the forests will echo with laughter.
Led Zep l'avait assurément écrit pour Polo.
Tout a changé, l'agence est même passée au vert au troisième trimestre (les intempéries, plus l'échec du cambriolage du pressing), Polo ne boit plus, ne se psychotrope plus, ne lit plus ces écrivaillons morbides qui décrivaient à tout bout de page un monde s'écroulant sous les incessants complots des capitalistes tueurs de Dieux alliés aux communistes brûleurs de la race humaine : Polo est revitalisé, sa destinée de chicot n'est plus qu'un lointain et amer souvenir.
Et quand un bonheur est grand, il faut qu'on le partage. Aussi toute la petite famille se rend à Vire, patrie de Madame (comment ça on l'aurait deviné ?) chez Maître Jean-Pierre, notaire local, et Muguette son épouse qui lui fit six enfants, tous royalistes. Et c'est dorénavant dans un équipage aux couleurs de la nouvelle liesse de notre bon Polo que s'effectue la transhumance extatique.
