JMLP a dit:
"ma conviction personnelle, c'est que le président ne sera pas le candidat qu'il affiche." Fanfaronnade politique ou brillante analyse ? Jean-Marie Le Pen, qui lançait samedi pour sa fille Marine la campagne électorale du FN à Saint-Raphaël dans le Var, s'est dit convaincu que face à une situation qui "va de plus en plus mal" Nicolas Sarkozy ne se représenterait pas.
our le président d'honneur du Front national, le chef de l'Etat pourrait "nous balancer au dernier moment un candidat inopiné, souple comme une anguille, lisse comme un congre qu'on aurait des difficultés à attraper, une espèce de Fillon". Il a écarté la possibilité d'une candidature du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, en raison de sa condamnation en 2004 à 14 mois de prison avec sursis dans une affaire d'emplois fictifs à la mairie de Paris. Evoquant la perte du "triple A" de la France, il a stigmatisé l'attitude du chef de l'Etat, "un marchand de bretelles qui était capable de nous dire que le triple A était un trésor national qu'il fallait défendre bec et ongles" alors qu'aujourd'hui "on nous explique que ce n'est pas si grave que ça".
Second tour Bayrou - Le Pen
Dans ce tour d'horizon des candidats, M. Le Pen, qui a évoqué l"hypothèse d'un deuxième tour Bayrou - Le Pen, n'a pas épargné le socialiste François Hollande, qualifié d'"ectoplasmique". Le fondateur du FN ne le trouve pas "antipathique" et lui reconnaît des talents d'orateur, mais selon lui, François Hollande a le handicap de "porter les valeurs de la gauche qui ont participé au désastre français" et propose "un ensemble de solutions obsolètes".